« Plus de 2.500 emplois sont à pourvoir à Sophia-Antipolis » (Philippe Servetti, Fondation Sophia-Antipolis)

Créée par le père fondateur de Sophia-Antipolis, la Fondation éponyme reprend son rôle d’activateur de l’attractivité de la technopôle n°1 en Europe en insistant particulièrement sur son potentiel entreprenarial et académique. Avec en toile de fond, le rayonnement d’un territoire très branché IA, cybersécurité et santé. Et qui cherche désespérément ses talents.
(Crédits : DR)

« Le rôle de la fondation c'est le rayonnement de la technopôle dans ses facettes scientifiques, économiques et sociétales », rappelle Philippe Servetti, le nouveau directeur général de la Fondation.

Une Fondation qui déploie une stratégie où il est surtout question de montrer que son modèle s'inscrit parfaitement dans l'équation qui additionne enjeux économiques et enjeux sociétaux. « Développer une vision sociétale inspirante pour les futures générations en contribuant aux innovations à impact pour la planète », c'est la toile de fond de la nouvelle philosophie de la technopôle européenne. Une philosophie que n'aurait probablement pas renié le sénateur Pierre Laffitte, père fondateur de Sophia-Antipolis, connu pour sa célèbre formule de « fertilisation croisée ». Autrement dit, comment faire travailler ensemble entreprises privées, recherche publique et enseignement supérieur... Une entente entre tous les contributeurs de l'innovation qui résonne de façon moderne et que l'on appelle parfois aujourd'hui open innovation.

Lire aussiSophia-Antipolis, modèle de technopôle moderne ?

Alliances stratégiques

La marque Sophia-Antipolis qu'il s'agit de valoriser dit Philippe Servetti. Et si elle revendique le titre de numéro un en Europe depuis de nombreuses années, il n'est pas vain de replacer la technopôle « dans les radars internationaux », ce qui passe par exemple « par des alliances stratégiques avec des parcs scientifiquesl'accompagnement des investissement et le soutien par le mécénat des projets d'intérêt général à impact ».

C'est tout cela qui doit encourager encore l'attractivité. Un modèle de technopôle « un peu particulier », concède Philippe Servetti, dont la physionomie spatiale est assez unique, puisque le parc technologique porte bien son nom avec une surface à 90% composée de forêt et d'espaces verts. Mais pour être raccord avec sa philosophie, c'est aussi savoir désormais mieux intégrer les bâtiments dans leur environnement. « Désormais, aucun bâtiment ne peut dépasser la ligne de crête des collines de Sophia-Antipolis, ce qui rend ce parc parfaitement vert quand on le voit pour la première fois ».

Si elle rayonne à l'extérieur, Sophia-Antipolis est une technopôle qui va bien à l'intérieur. Et qui, comme on le sait, est parfaitement capable de résilience. « Au début Sophia-Antipolis c'était surtout des entreprises des telécoms, des microprocesseurs ou du logiciel. Aujourd'hui c'est de la biotech, de la fintech ou de l'intelligence artificielle », indique Philippe Servetti, ajoutant que la sécurité numérique est aussi un sujet de prédilection elle qui accueille des entreprises comme Orange Cyberdéfense, Squad, Accenture ou Videtics...

Garder le cap... et la place de n°1 européen

La résilience donc, c'est la capacité à encaisser les chocs, comme les départs successifs de certaines locomotives telles Texas Instrument, Nvidia ou Galderma. Des départs vite remplacés par d'autres activités, la naissance de nouvelles pépites ou de nouvelles filières.

Et pour nourrir les besoins en compétences des entreprises - pour le rayonnement de la technopôle aussi à laquelle elle contribue - Skema Business School constitue un maillon de la grande chaîne qui fait Sophia-Antipolis. « C'est une école qui, dans certains de ses Master est complètement alignée avec la technopôle notamment en finance ou en management.

Skema est un outil d'attractivité de Sophia-Antipolis conforté par sa présence internationale, dans 5 continents », confirme Philippe Servetti. Sophia-Antipolis qui dispose de 2.500 postes à pourvoir. Un élément sans nul doute contributif en matière d'attractivité. Et qui valide la place prépondérante de la technopôle en Europe.

Replay ici

Azur Business Fondation Sophia

Un décideur économique invité chaque semaine

Depuis novembre 2021, La Tribune et BFM Nice s'unissent pour proposer chaque semaine une chronique économique, baptisée Azur Business, qui décrypte l'économie du territoire, ses enjeux, ses défis, les réussites et les problématiques. Tous les mardis, un invité vient apporter son analyse sur une thématique précise.

BFM Nice Côte d'Azur est à retrouver sur le canal 31 de TNT régionale et sur les box au canal 285/518 (SFR) et 360 (Bouygues).

La chronique est animée par Céline Moncel pour BFM Nice et Laurence Bottero, rédactrice en chef Méditerranée-Afrique du quotidien économique La Tribune.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 1
à écrit le 03/02/2024 à 12:22
Signaler
Augmentez les salaires ! Et les conditions de travail également or en France depuis que la dictature financière nous a recouvert d'une chape de plomb les conditions de travail se osnt dégradés et les salaire également, ce sont nos dirigeants qui sont...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.