Sa finalité : permettre la coopération entre drones. Une innovation qui peut servir de manière extrêmement stratégique les industriels et notamment les opérateurs des réseaux ferrés ou électriques. Car pour l'heure, les coopérations entre engins ne sont pas optimisées. Le but d'Airmès est justement d'apporter cette coopération en développant une architecture logicielle modulable qui permet à une flottille de communiquer entre elle.
Coopération active
"Chaque drone a ainsi sa mission, une mission différente au sein d'une mission plus complète. Il est ainsi doté d'une autonomie de décision", explique Jean-Frédéric Réal, directeur marketing et innovation au sein d'Eurogiciel.
"Le but de l'utilisation d'un drone est d'aller qualifier un éventuel problème, un défaut... Mais ce petit engin n'est peut-être pas capable de faire du scan de poteau ou de scanner la zone dans laquelle un train peut passer, il n'a peut-être pas la capacité à détecter tout ce qui est dangereux pour lui. On a aussi peut-être besoin de lui apporter une sentinelle", poursuit Jean-Frédéric Réal.
Complémentarité
Des démonstrations sont prévues dans l'année. Notifié fin juillet 2015, Airmès est un projet labellisé par le Pôle Pégase. Il réunit, outre Eurogiciel, EDF, la SNCF, le laboratoire Heudiasyc et une PME varoise, Aérosurveillance, intégrateur de solutions. Doté d'un budget de 3 M€ dont 1,7272 M€ provient de subvention, Airmès devrait durer 3 ans. Son application ne se cantonnera certainement pas uniquement au monde aérien mais vise aussi bien une complémentarité entre air/mer/terre.
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