Recherche : l'accord qui va accélérer la valorisation

La signature d'un partenariat entre la SATT sud-est, l'Inserm et Inserm Transfert a pour volonté de faire grossir le portefeuille de brevets régional. Et c'est une bonne nouvelle pour l'innovation.
L'accord signé entre la SATT sud-est, l'Inserm et Inserm Transfert va permettre de fluidifier la valorisation de la recherche.

C'est l'accord qui doit soulager les 21 unités mixtes de recherche concernées tant à l'université Nice Sophia-Antipolis qu'à Aix-Marseille Université. La signature de ce partenariat officialisé début février vient indéniablement mettre de l'huile dans les rouages de la valorisation. Jusqu'à aujourd'hui, la difficulté résidait justement dans l'absence d'un accord entre les différentes instances, ce qui laissait le chercheur dans le flou quant à la façon de valoriser son innovation. Désormais, Inserm Transfert et la SATT sud-est vont travailler de concert et s'informer mutuellement des actions menées auprès des unités mixtes de recherche. Et toutes choses étant égales par ailleurs, le financement sera lui aussi réparti équitablement.

Fluidité

"Ce sont des domaines stratégiques qui sont visés, celle des sciences du vivant c'est-à-dire l'immunologie, la cancérologie, les maladies infectieuses, la neurologie...", note Laurent Baly, le PDG de la SATT sud-est. Un comité décidera par exemple du meilleur valorisateur. "Nous ne sommes plus dans la compétition au sourcing de la technologie mais bien dans une logique de maillage de territoire". Concrètement "nous augmentons le dialogue et la fluidification des échanges". La gagnante dans l'histoire : l'innovation.

Espoirs affichés

Evidemment un tel accord porte de vrais espoirs.

"En 4 ans, deux maturations seulement ont été votées en comité de direction. En 4 mois (depuis la mise en place effective de cet accord NDLR), deux maturations ont été votées. Cela prouve que ce partenariat est un vrai accélérateur" souligne Laurent Baly.

Qui poursuit avec les chiffres.

"46 brevets ont déposés par la SATT sud-est en 2015, dont 14 en santé. Nous espérons atteindre le double. De même 17 licences d'exploitation ont été obtenues dont 7 en santé et sciences du vivant, nous espérons un réel effet de levier".

En 2014, 12 start-ups se sont créées suite à une valorisation dont 3 dans le domaine de la santé. 2016 devrait donc faire mieux. "Je le redis, nous devons être au plus proche des chercheurs, réussir à simplifier les dispositifs existants. Si on harmonise tout cela, nous serons redoutables".

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