Ironova veut intensifier sa distribution

La start-up marseillaise, qui développe un bracelet connecté mesurant le niveau d'activité physique, cherche à étoffer la distribution de son Iro.
Iro, le bracelet intelligent d'Ironova, cherche à étoffer sa distribution.

Qui ne connaît pas le Wii de Nintendo et sa capacité à faire bouger tout réfractaire à l'activité physique ? Le succès du principe a inspiré Yann Frachi, ingénieur financier mais passionné de technologie, persuadé de la possibilité de créer un objet capable de capter le mouvement et de renseigner sur l'énergie ainsi dépensée. Une façon d'ajouter du ludique à l'hygiène de vie. En résumer : donner envie de bouger tout en s'amusant.

Deux étapes de R&D

Pour cela, une première phase de R&D de deux ans en 2010 a conduit à la réalisation d'une première version d'une carte électronique qui a donné naissance au tout premier bracelet, baptisé Iro. Ironova naît en 2012. Un premier lot de 1 000 pièces est vendu, essentiellement via le e-commerce, la production se faisant en Chine.

Une nouvelle année de R&D plus tard, la première mouture d'Iro est améliorée et introduit désormais un système de récompense via du gaming. La cible est désormais plus technophile.

"Nous récompensons l'activité physique en offrant des bonus dans des jeux vidéos partenaires. Plutôt que d'acheter des vies, il suffit de bouger pour gagner des possibilités de continuer à jouer ou grimper des paliers", explique Yann Frachi. "Nous organisons également des challenges et il est possible d'y inviter sa communauté". Le but est de faire en sorte qu'une activité individuelle devienne collective. "Nous essayons de casser les codes", résume le jeune dirigeant.

Recherche de partenaires

Fabriqué en 7 coloris - chacun correspondant à un niveau d'activité réalisé - Iro a fait le voyage jusqu'au CES de Las Vegas afin de trouver des partenaires, non seulement pour étoffer les récompenses offertes au joueur mais aussi pour amplifier sa canal de distribution. "Nous souhaitions activer des contacts afin de développer la distribution en retail sur les marchés français, américains et européens", détaille Yann Franchi qui avoue posséder des pistes intéressantes. Aujourd'hui Iro emploie deux salariés.

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