Genes'ink ouvre au Japon

La start-up spécialisée dans la formulation et la fabrication d'encres électroniques et basée au Rousset, près de Marseille, installe une agence au Japon. Elle lance également un appel à projets visant à unir la filière artistique et l'IoT.
Genes'ink, le spécialiste des encres pour l'électronique imprimée, s'installe au Japon.

2016 rime avec internationalisation pour Genes'ink qui ouvre ce mois de janvier un bureau au Japon. Une implantation logique pour Corinne Versini, la dirigeante de cette start-up née en 2010 et qui occupe un créneau particulier, celui de l'électronique imprimée. "Le Japon est un pays constamment en recherche d'innovation et c'est ce qui nous intéresse", explique cette chimiste de formation qui avoue regarder aussi vers Singapour et Taïwan.

Phase d'industrialisation

Outre des encres conductrices, la petite entreprise forte d'une équipe de 17 personnes a également mis au point des encres semi-conductrices à base de nanoparticules d'oxyde de zinc. Fin 2015, Genes'ink est passée en phase d'industrialisation et possède une capacité de production d'un tonne pour chaque gammes. Ses encres permettent d'adresser particulièrement les marchés des papiers connectés, des énergies renouvelables, des capteurs, des écrans tactiles et de la sécurité.

Appel à projet

Présente au CES de Las Vegas, Corinne Versini lance également un appel à projets baptisé "Art to IoT", visant à unir le monde artistique et le monde de l'internet de objets, persuadée que les objets connectés ont tout intérêt à être les plus designés et les plus esthétiques possibles, cela étant "une clé pour populariser ces produits de demain et les inscrire dans les nouveaux usages liées à l'IoT". L'opération s'adresse à des groupes d'étudiants en fin de cycle qui ont été formés à l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs ainsi qu'à l'Ecole supérieure d'art et à l'Ecole supérieure de design et d'arts appliqués d'Aix-en-Provence.

Union d'entreprises

Cinq entreprises se sont déjà positionnées comme partenaires de l'opération : les allemandes Siod et Heliatek - respectivement positionnées sur la fabrication de diodes lumineuses et dans l'énergie solaire -, l'espagnole EuroCat Textil, spécialiste du textile innovant, la grassoise Feeligreen issue de la dermato-innovation et une autre française Micel, qui œuvre dans la conception, la transformation et la découpe sur-mesure d'isolants pour l'industrie. Le jury se réunira en octobre et choisira un lauréat par catégorie. Lesquels bénéficieront d'une incubation dans le cadre de création de produit et/ou d'un hébergement au sein de The Camp à Aix-en-Provence.

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