Ce que Latécoère Services va apporter à ADF

Le groupe spécialiste des services en ingénierie et maintenance pour l'industrie, basé à Vitrolles, dispose désormais d'une taille critique qui lui permet notamment d'adresser plus fortement le domaine de l'aéronautique.

Ce n'est pas la première opération de croissance externe que mène d'ADF. Implanté à Vitrolles, spin-off du métier Services de Gaz de France, le groupe que dirige Marc Eliayan a déjà connu en 2006 une acquisition d'une telle importance. Il voit pourtant dans l'acquisition de Latécoère Services, de nouveaux horizons s'ouvrir à lui.

Extensions

"Nous atteignons une taille critique, celle que nous souhaitions avoir afin d'être positionné auprès des acteurs de l'aéronautique", souligne le PDG du groupe provençal. De fait, l'aéronautique est "un secteur où nous investissons depuis dix ans". Grâce à cet ajout de compétences, ADF va bénéficier "d'un savoir-faire en robotique plus poussé". Et ce n'est pas tout. L'augmentation de capital conclue pour réalisation de cette opération a permis d'accueillir le fonds ACE Aerofund qui comprend dans son tour de table des géants du secteur, tels Safran ou Airbus.

Autre valeur ajoutée, la présente à l'international. "La couverture géographique est complémentaire. Latécoère Services est présent dans certains pays où ne n'étions pas", précise Marc Eliayan. ADF était notamment implanté aux Pays-Bas, en Belgique, au Maroc, au Gabon et au Congo. Il est désormais déployé dans 13 pays dont la Tunisie, Israël, la Tunisie ou l'Espagne.

ADF, outre l'aéronautique, est également présent sur le secteur de l'énergie, de la pétrochimie et des matériaux.

L'innovation aussi

Les services à l'industrie ne s'exonèrent pas pour autant d'innovation. C'est même une "obligation" selon Marc Eliayan. Un programme dédié, baptisé Adélie, a justement été mis en place dès 2010 pour proposer un catalogue riche en technologies intégrant de l'innovation. "Nous travaillons sur un certain nombre de brevets ou d'enveloppes Soleau". C'est comme cela que le groupe provençal a travaillé sur un emballage pour le nucléaire avec le CEA ou encore sur la recherche en eau profonde pour l'Oil&Gas. "Le saut de compétitivité se fait aussi et surtout par la technologie. C'est un moyen de conserver de la compétitivité" assure le PDG de l'entreprise qui compte désormais 4 000 collaborateurs et prévoit un chiffre d'affaires de 407 M€ en 2017 dont 30 % hors de France.

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