Elle n'a dirigé qu'un seul conseil municipal. Michèle Rubirola va annoncer son intention de quitter son poste de maire de Marseille selon une information de France Inter. Soit cinq mois après son élection sous l'étiquette du Printemps Marseillais, une coalition des partis de gauche de la Cité phocéenne.
Ce départ est une surprise sans vraiment en être une. Derrière le slogan "Rubirola est là" et les affiches de campagne électorale aux airs de Wonder Woman, se trouve une candidate très discrète. Sa désignation comme tête de liste de cette conseillère départementale écologiste était surtout un moyen de contenter les différents mouvements au sein du Printemps Marseillais, notamment le PS incarné par Benoît Payan et la France Insoumise où Mélenchon s'opposait à un candidat écologiste. Le choix est finalement gagnant puisque la victoire de Michèle Rubirola symbolise la fin de l'ère Gaudin. Mais à peine l'élection passée, de nombreux articles de presse relate les doutes de Michèle Rubirola et ses réticences à faire de la politique-politicienne.
Toujours selon France Inter, elle devrait échanger sa place avec l'actuel Premier adjoint Benoît Payan. Ce dernier s'était déjà retrouvé sous le feu des projecteurs médiatiques en septembre pour remplacer la maire lors d'une absence pour raison de santé. C'est lui notamment qui a dirigé le premier conseil municipal et fait face aux mesures restrictives du gouvernement pour endiguer la crise sanitaire à Marseille. Les deux élus vantaient depuis cet été leur méthode de travail, expliquant être dans une gouvernance à deux têtes. Celle de Michèle Rubirola va finalement se mettre en retrait.
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