En début d'année, Erick Kaspy lançait un tout nouveau service de location de courtoisie baptisé Rent-a-Mia. Issu d'un accord de partenariat exclusif entre Mia, alors dirigée par Michèle Boos, et la PME sophipolitaine, ce service se compose d'une plate-forme web gérant l'activité et sur laquelle l'utilisateur peut faire sa réservation de véhicule de courtoisie.
Risque de rupture de stock
Mais depuis la mise en redressement judiciaire le 12 février puis l'annonce de la liquidation le 12 mars dernier du constructeur, le développement dudit service de location s'en trouve cruellement ralenti. "Depuis le début de l'année nous avons du stopper le développement du réseau", explique Erick Kaspy qui redoute que l'entreprise soit démantelée par lots et qu'il se retrouve au final, lui et les 17 agents maillant déjà le territoire, dépourvus de voitures et de pièces détachées.
Deux offres
D'où sa décision de se positionner pour reprendre le stock de pièces détachées et de batteries et les 300 véhicules de démonstration . "Si l'activité est reprise dans son intégralité et si l'usine redémarre, nous entrerons alors en discussion avec le repreneur", anticipe-t-il. GoElectrix, créée en 2009 (CA 500 K€), a déjà développé son propre réseau de location de véhicules électriques via une plateforme appelée RentElectrix. C'est ce même business model qui a été décliné spécifiquement pour Mia.
L.BOTTERO
Photo : GoElectrix a développé son propre réseau de location de véhicules électriques via une plateforme appelée RentElectrix.
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