Epur Nature (Caumont sur Durance) est à l'origine de la mise au point et de la diffusion du procédé d'épuration par filtres plantés de roseaux en France. Certifiée Iso 14001, l'entreprise vauclusienne qui a réalisé un chiffre d'affaires de 9 M€ en 2011, a aujourd'hui plus de 600 références de stations de 10 à 6 000 EV/habitant (équivalent habitant).
Spécialiste sur son marché, elle enchaîne les prix (en mars 2012 elle reçoit le prix "coup de cœur" RSE Vaucluse et Paca) et a été lauréate d'un appel à projets dans le cadre de la stratégie Nationale pour la biodiversité 2011—2020 (programme Aide au dimensionnement pour la gestion des eaux pluviales par traitement extensif).
Forte de cinq brevets déposés par le service R & D, Epur Nature vient de se voir délivrer son sixième le 8 juin. Ce procédé propose aujourd'hui une nouvelle voie de traitement du phosphore contenu dans les eaux usées des stations d'épuration par l'utilisation de matériaux spécifiques, à savoir du minerai d'apatite conditionné en billes.
Ce système "très simple et peu onéreux qui évite les procédés traditionnels physico-chimiques, selon Stéphane Troesch, le responsable R&D, est compétitif jusqu'à 2 000 à 3 000 EV/habitant". Autre argument écologique : il ne génère pas de boue et les billes d'apatite peuvent être valorisées en engrais phosphatés, en fin de vie des stations d'épuration.
Avec lui, Epur Nature cible tout particulièrement les petites et moyennes collectivités situées en zones sensibles qui seront contraintes en 2015 de respecter un rejet maximum de 2 mg de phosphate par litre, selon la directive cadre de la Loi sur l'eau.
L.V
Photo : Christian Pietri, gérant d'Epur Nature
Dans le Sud, les besoins en recrutement confirment la mutation de l’économie
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !