Comment AMedSU digitalise (aussi) les essais cliniques

La startup installée à Nice travaille au prototypage de sa seconde application, comme la première, tournée vers les professionnels du secteur médical. Après les médecins, c'est vers les laboratoires que la jeune pousse veut apporter son expertise numérique.
(Crédits : DR)

L'idée est venue "naturellement. Elle s'est imposée d'elle-même", explique Othman Ihrai. D'ailleurs, il le dit lui-même, les deux produits imaginés par la startup répondent à la même philosophie, celle de rendre toute la partie administrative et de reporting la moins chronophage possible pour le médecin. Et pour cela, le numérique est évidemment, l'outil idéal.

Si IRejuvenation, née en 2017, adresse plus précisément la médecine esthétique, Smart Clinical Trials Manager vise les essais cliniques. "Nous avons travaillé sur la même philosophie de sécurisation et d'optimisation du temps de travail", explique le directeur général de l'éditeur de logiciel basé à Nice. Car en médecine esthétique comme pour les essais cliniques, existent les "mêmes nécessités de questionnement, de recueil de consentement éclairé et de besoin d'optimisation du traitement des données". Smart Clinical Trials Manager est également capable d'assurer le suivi des patients et est doté d'un outil de comparaison avant/après. Il sera même possible via l'application, de poser des questions à l'équipe médicale. De quoi rendre définitivement obsolètes, le stylo et le papier.

Prototypage en cours

La startup est encore en phase de production d'un prototype qui fera partie du voyage à Las Vegas, AMedSU faisant partie de la délégation régionale s'envolant début janvier pour Las Vegas. Prototype qui devrait être fin prêt pour le second trimestre 2019.

Au Nevada, la jeune pousse prévoit de rencontrer à nouveau les grands comptes avec lesquels elle a échangé en janvier dernier, lors de son premier CES. Entre temps, outre la naissance de Smart Clinical Trials Manager, elle a également donné vie à la version Androïd de IRejuvenation.

L'international est d'ailleurs un axe de développement qui a été très tôt intégré dans la stratégie de la startup niçoise qui dispose de distributeurs aux Etats-Unis et au Canada. "Nous avons également signé avec des distributeurs au Danemark, en Norvège et en Suède", précise Othman Ihrai. "Ainsi qu'en Grande-Bretagne. Par ailleurs la traduction de l'application en russe et en ukrainien nous permet de nous positionner dans les pays de l'Est".

Les Etats-Unis, l'Asie aussi

Mais c'est l'Asie du Sud-Est qui s'ouvre pour AMedSu grâce à la version Androïd d'IRejuvenation "La Corée du Sud est un marché pour nous", souligne Othman Ihrai qui prévoit d'y prospecter prochainement.

2019 prévoit aussi une nouvelle version de la plateforme disponible entre le premier et le second trimestre 2019. Revendiquant plus de 105 000 patients et plus de 280 000 procédures effectuées via IRejuvenation, AMedSU qui emploie 4 personnes, réalise un chiffre d'affaires de 120 000 euros.

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