Où en est le pôle innovation des Sharks ?

Destiné à accompagner les start-ups venues de la médecine connectée, du sport et de la santé, le programme Sharks Revolution & Development, initié par le président de l'équipe de basket d'Antibes, est entré en phase de sélection.

Il avait été lancé en avril dernier avec comme objectif annoncé, celui de vouloir accompagner des start-ups positionnées sur des secteurs tels que la médecine connectée, la santé, le sport, le tout mâtiné de numérique. Né de l'idée de Frédéric Jouve, le programme Sharks Revolution & Development est pour le président du club qui évolue en Pro A, un moyen intelligent de mêler croissance de jeunes pousses et réponses aux problématiques sportives.

Monitoring intelligent

Car en homme de medias averti - il a notamment été directeur des programmes de RTL - le boss de l'équipe de basket d'Antibes sait bien que la révolution numérique est en marche et que de nouveaux modèles économiques "en phase avec notre développement, sont en train d'émerger". Parmi lesquels le big data et le datamining. Ou comment aider à développer des solutions qui permettent de fluidifier la circulation par exemple quand on sait qu'une "circulation plus fluide c'est plus de monde au stade", souligne Frédéric Jouve. Ou comment aussi mieux monitorer le joueur, mesurer ses performances... Ce dernier volet étant éminemment stratégique, surtout quand on évolue au plus haut niveau.

Smart business act

Secondé de Georges Dao, le président de BA 06 Accompagnement, Frédéric Jouve  avait promis de choisir entre 17 et 20 start-ups. Trois mois plus tard, l'examen des premiers dossiers est programmé pour le 21 juillet prochain. Les critères de sélection sont à la fois simples et logiques : la capacité à mener un bon projet, un projet que les Sharks puissent s'emparer et que chaque jeune pousse travaille en synergie. "Nous proposons de la visibilité et de la mise en relation qualifiée", via des elevator pitch ou des petits déjeuners avec des acteurs du territoire. "Je voudrais aller chercher de grosses industries, celles qui n'ont pas forcément envie d'investir dans le club mais qui pourraient contribuer avec nous, à créer de la richesse".

Tout ce qui est bon pour ce que le sénateur Laffitte, père de la technopole Sophia-Antipolis (les Sharks évoluent à quelques mètres de là) appelle "la fertilisation croisée". Et de fait, Frédéric Jouve parie sur la capacité du club à être "fédérateur", mais précise bien que "c'est avec l'ensemble de l'écosystème que nous y arriverons". Outre ce programme Sharks Revolution & Development, un programme de recherche fondamentale est en cours de constitution au sein du club. Ou comment prendre la balle de l'innovation au bond.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.