Une première dans l ? histoire de la CNIM

Le chiffre de la semaine restera celui de 1,151 milliard d?euros. La valeur du carnet de commandes de 2011 de la CNIM. Un record historique pour le groupe qui conçoit et réalise des ensembles industriels clés en main à fort contenu technologique. Au point de décider la direction à se lancer dans une grande opération de communication en ouvrant les portes de leur site principal, à La Seyne-sur-Mer, ce mardi. Une première.


Qu'il semble loin le temps où la CNIM était sauvée de la faillite de la NorMed. Extraite en 1986 des chantiers navals au moment du dépôt de bilan, l'entreprise ne comptait alors que 400 personnes et se devait de s'adapter au marché pour ne pas péricliter à son tour.

Aujourd'hui, le groupe conçoit et réalise des ensembles industriels clés en main dans les domaines de l'environnement, de l'énergie, de la Défense . Il est implanté dans 15 pays, dénombre 3 000 collaborateurs et vient d'annoncer un chiffre d'affaires de 665 M€ en 2011 (en hausse de 3,6% par rapport à 2010) et 20,6 millions de bénéfices. Avec 1 151 millions d'euros, le carnet de commandes 2011 de la CNIM "est le plus élevé de son histoire", grâce notamment à son département Environnement (374,3 M€ de C.A). De quoi donner envie à la direction de mettre les petits plats dans les grands.


Mardi, Nicolas Dmitrieff, le président, et Philippe Demigré, directeur général du secteur Innovation et Systèmes ont décidé d'ouvrir à la presse les portes de leur principal site industriel, à La Seyne-sur-Mer (174,6 M€ de CA). Une première dans l'histoire de la CNIM. L'occasion d'évoquer les ambitions du groupe sur le marché: "les prises de commandes 2011 et le niveau du carnet de commandes à la fin d'année garantissent un niveau élevé d'activité pour 2012", assure-t-on.

L'opération de communication passe également par une présentation des savoir-faire de l'entreprise dans le secteur de l'énergie (thermique, nucléaire et renouvelable) au travers de ses différentes réalisations comme les équipements à destination de l'usine Georges Besse II, filiale d'Areva d'enrichissement d'uranium par centrifugations, le laser Mégajoule - un des éléments principaux du programme militaire Simulation mené par le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) - ou le SPRAT, système de pose rapide de travures permettant aux chars Leclerc de franchir des brèches de 24 mètres de large.

F.G

Photo : ©Fabien Groué

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