Orolia rachète l ? Américain Sarbe pour 1,7 M ?

Le groupe de hautes technologies sophipolitain, spécialisé dans les applications de positionnement, de navigation et de timing, annonce la signature d?un accord en vue de l?acquisition des actifs de Sarbe.

Après les rachats de Kannad et de McMurdo en 2009, Orolia (57,8 M€ de CA en 2010, 300 collaborateurs répartis dans 6 pays) jette son dévolu sur une division du groupe américain Digital Angel. Une nouvelle opération de croissance externe - structurée en vente d'actifs sans trésorerie et sans dette - qui devrait permettre au fabricant d'horloges atomiques d'étendre son activité sur le marché de la défense, tout en renforçant sa présence sur celui des balises de détresse aéronautiques. Le montant de la transaction a été fixé à 1,5 million de livres sterling (soit près de 1,7 M€) payés intégralement en numéraire.


Implantée à Londres depuis 1919, Sarbe bénéficie d'une marque et d'une expertise mondialement reconnues dans le domaine des balises de détresse personnelles utilisées par les forces armées. Son réseau de commercialisation s'étend dans plus de 50 pays. D'après Jean-Yves Courtois, P-d.g du groupe Orolia, la division "pourrait potentiellement peser 3 M€ de chiffre d'affaires en année pleine".


"Ce nouveau projet d'acquisition illustre notre capacité à consolider nos parts de marché dans chacun de nos segments cibles au moyen de marques et produits leaders, analyse-t-il. Outre le renforcement de notre position dans notre cœur de métier défense et aéronautique, ce rachat va faire d'Orolia la société ayant l'une des gammes de balises de détresse (air, mer, terre et militaire) la plus large au monde et nous imposer comme un fournisseur majeur de l'industrie, créant ainsi une nouvelle dynamique de croissance".


Présent commercialement dans 90 pays, le groupe français a vu son chiffre d'affaires multiplié par neuf depuis 2005. Au travers de sa filiale SpectraTime, il a conclu le mois dernier un contrat de 8,3 M€ avec Surrey Satellite Technology pour la fourniture des horloges atomiques secondaires des 14 premiers satellites opérationnels du système européen Galileo (cf. Hebdo du 16 mai 2011). Le spécialiste niçois vient également de décrocher un contrat d'étude de 700k€ avec l'Agence Spatiale Européenne. Ce dernier porte sur le développement d'un prototype d'équipement spatial contenant plusieurs horloges atomiques.

PH

Photo : Jean-Yves Courtois, P.d-g du Groupe Orolia (crédit : Orolia)

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