Le marché immobilier marseillais ne fait pas faux bond à la reprise générale.

Selon la chambre des Notaires des Bouches-du-Rhône, le marché immobilier reprend un peu de vigueur. Il est marqué par une forte disparité dans l?évolution des prix entre les appartements anciens et les maisons.

est marqué par une forte disparité dans l'évolution des prix entre les appartements anciens et les maisons.


« La Chambre des Notaires des Bouches-du-Rhône renoue cette année avec une tradition annuelle de présentation des chiffres de l'immobilier du département », explique Me Henri Lenouvel, le président départemental de la chambre qui réunit 238 notaires dont 98 à Marseille et 102 études dont 40 à Marseille. L'analyse a pris en compte toutes les transactions réalisées jusqu'à fin mai et sur la base d'actes de vente effectivement signées. « Le marché immobilier marseillais ne fait pas faux bond à la reprise générale. Mais il demeure marqué par une forte disparité dans l'évolution des prix entre les appartements anciens (+ 2,3% depuis le début de l'année) et les maisons, en recul de 10% ». Les mêmes disparités se retrouvent sans surprise au niveau des quartiers. Les appartements anciens des 2ème, 13ème et 5ème affichent respectivement des hausses de 18,2%, 14,6% et 10,2% tandis que les 3ème et 7ème sont en reculs de 8,2 et 5,4%. Le prix moyen au m2 se situe à 2400 € (de 3050 € dans le 8ème à 1600€ dans le 3ème).
Les prix des appartements neufs restent stables mais « il faudra compter sur une hausse dans les mois à venir compte tenu de la normalisation de la norme BBC conditionnant l'avantage fiscal Scellier », précise Dimitri de Roudneff, qui a compilé les données du bassin marseillais.
Pour les maisons (17% du volume total des transactions), le prix moyen se situe à 295 000€ (en sachant qu'il est de 250 000 dans le Bassin de Berre et de 450 000 dans le bassin d'Aix). Aucune évolution notable dans l'âge des acquéreurs (40 ans). Et la part des tranches supérieures des revenus augmente (passant de 20 à 25%) au détriment des retraités cadres, « témoin d'un plus grand dynamisme ».
Pour contrarier le tenace fantasme du Parisien qui fait grimper les prix, les chiffres sont têtus. Les acquéreurs demeurent régionaux (95% du marché) tandis que les franciliens sont stables depuis (2%). Petite surprise, la part des acheteurs allemands est passée de 0,5 à 1,4%. Avec cet engagement de tenir un observatoire annuel, il sera intéressant de suivre l'évolution des quartiers concernés par Marseille, Capitale de la Culture 2013. Le cas d'Euromed devrait être instructif.

A.D

Photo : Me Henri Lenouvel, président de la Chambre des Notaires des Bouches-du-Rhône

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