Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse se veut en bonne santé

Michel Hillmeyer, qui a succédé à Jean-Louis Tourret le 17 mai dernier à la présidence de la Banque Populaire Provençale et Corse, devrait disposer d?un groupe solide. Résultat d?exploitation en hausse et ratio de solvabilité au-delà de la norme réglementaire.


Michel Hillmeyer (66 ans) arrive donc à la tête d'un groupe profitable, qui avec le rachat (pour 309 M€) de la banque avignonnaise Chaix en 2009, compte désormais 1 300 collaborateurs, 255 000 clients, 65 000 sociétaires et 151 agences. Diplômé de l'institut supérieur de commerce et d'administration (Paris) et du Centre d'études du Commerce extérieur (Marseille), Michel Hillmeyer a exercé différentes responsabilités dans de grandes entreprises françaises avant de diriger une société de courtage d'assurance spécialisée dans le crédit inter-entreprise et le financement du poste client.

L'homme, qui était depuis 1995 administrateur et vice-président depuis 2008, succède ainsi à Jean-Louis Tourret, dont le mandat de 15 ans était à échéance. Il récupère une société qui vient de présenter son bilan pour 2010 : un résultat d'exploitation qui s'établit à 50,1 M€ en 2010 (contre 47,5 en 2009), et la quantité de fonds propres est supérieure à la norme réglementaire.


Reste à l'homme à terminer l'œuvre de son successeur entreprise pour réorganiser les synergies commerciales entre les deux banques, Chaix gardant d'ailleurs son identité. "La BPCE prête aux petites entreprises, aux artisans, la banque Chaix n'a pas le même cœur de cible, c'est une banque de proximité et de détail, fortement implantée dans sa zone, le Vaucluse où elle offre une réelle complémentarité", justifie sans surprise le Directeur de la Banque Populaire Provençale et Corse, Christian du Payrat.

Pour 2011, Chaix et BPPC devraient conserver ce positionnement mais un rapprochement managérial et une migration du système informatique vers une plate-forme commune restent à faire. Les syndicats auraient, selon les dirigeants, donné un avis favorable à ces mesures. Pour l'ancien président, "ce n'est pas une banque qui prend le contrôle d'une autre et la fait disparaître. Chaix avait besoin de se moderniser pour continuer à exister".

Le développement passera en outre par l'ouverture de nouvelles agences et la rénovation du parc actuel d'agences, les 2/3 des agences n'étant pas équipées en DAB (distributeur automatique de billets).

Il fut aussi question de l'implantation d'un nouveau siège social sur le boulevard du Prado près de la place Castellane à Marseille pour début 2014.

Geoffroy Toche
Photo :
de gauche à droite : Jean-Louis TOURRET, président d'honneur, Michel Hillmeyer, président et Christian du Payrat, directeur général de la Banque Populaire Provençale et Corse
Crédit photo : Maurice Cohen

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