Comment innove-t-on lorsqu'on est un établissement de santé ?
Nous nous appuyons sur des équipes solides qui ne font que progresser. C'est cela qui est le socle de nos bons résultats au niveau national. Nous enregistrons de bons résultats en ophtalmologie mais aussi en pneumologie et en chirurgie de la carotide. Il y a un effet d'entraînement entre chaque spécialisation. Mais tout cela ne se fait pas tout seul, ça se travaille. En temps que PDG mon rôle est d'insuffler un esprit de qualité et d'innovation. Cela passe aussi par de la veille technologique et par de l'innovation dans l'organisation. Il y a la technicité mais aussi la durée moyenne du séjour qui bascule vers l'ambulatoire.
Quelle va être la place de votre établissement et plus largement du territoire aixois à l'aube de la naissance de la Métropole et alors que Marseille déploie son projet 2020 ?
En terme d'offres de soin, il faut que la Métropole soit équilibrée. Et cela peut passer par des synergies. Il faut une offre de soins capable de faire face à Marseille, qui est énormément restructurée.
Où en est le projet des Bornes qui doit accueillir au Pont-de-L'Arc l'ensemble de vos établissements ?
Nous faisons face depuis 5 ans à des opposants. Le rapporteur public a, lui, donné un avis qui nous est favorable. La décision appartient maintenant au Conseil d'État, dont nous attendons la réponse prochainement. Ce projet (dont le montant est estimé à 70 M€ NDLR) est un projet structurant pour le Pays d'Aix.
Propos recueillis par Laurence BOTTERO
Crédit photo : DR
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