Stéphane Soto : "Aix-Marseille est perçu comme une Silicon Valley"

Un an après l'obtention du label French Tech, les choses sérieuses commencent sur le terrain et dans l'échange avec les collectivités. À la man?uvre, Medinsoft, l'association chargée de la gouvernance opérationnelle d'Aix-Marseille French Tech. Et pour son délégué général, le territoire affirme sa visibilité à l'international.

Medinsoft organisait la seconde édition des French Tech Weeks fin septembre et ce début octobre. La soirée inaugurale du 24 septembre a dépassé vos espérances. Un signe révélateur ?

Nous attendions 600 personnes finalement ce sont 800 entrepreneurs, dirigeants de TPE/PME et grands groupes, institutionnels et élus qui ont fait le déplacement à Aix-en-Provence pour le Grand Opening. Nous avons même été obligés de refuser l'accès à 250 personnes non-inscrites. Ces French Tech Weeks justement ont permis au travers des différentes manifestations qui ont ponctué les 3 dernières semaines d'aborder les thèmes tels que la RFID, l'IoT, l'emploi, le BIM (Building Information Modeling NDLR)... autant de sujets qui permettent de couvrir tout l'angle du numérique et qui nous donne un écho sur le plan national et international. Notre terrain de jeu, c'est le monde. D'ailleurs, les Américains nous considèrent comme la Silicon Valley française.


La labellisation avait été accordé à Aix-Marseille l'an dernier. Où en êtes-vous quasiment 12 mois après ?

Nous travaillons sur le livrable et l'excellence. Nous voulons faire le meilleur et encore mieux que ce qui se fait ailleurs. Pour cela nous engageons des expérimentations avec les collectivités. Seuls les éléments tangibles valent. Porté par Marseille Provence Métropole, la Communauté du Pays d'Aix, les villes d'Aix-en-Provence et de Marseille, les French Tech Weeks ont démontré qu'aujourd'hui, quelques soient nos difficultés, c'est étanche entre chaque partie. Nous ne sommes pas engagés dans cette démarche French Tech pour travailler de manière autarcique. La French Tech est une planche de salut pour le territoire.

Tout semble aller dans le meilleur des mondes mais il reste sans doute encore quelques points à améliorer ?

Il est un sujet critique, c'est celui de la formation. Nous devons rendre notre territoire encore plus attractif. Après une phase de visibilité, l'étape suivante c'est le go to market. Nous voulons mettre en place des dispositifs de création de start-up et les internationaliser le plus vite possible, les mettre en phase avec les financeurs, organiser du mentorat, les mener sur des salons nationaux et internationaux auxquels elles n'auraient pas accès. Nous accélèrerons avec la bonne volonté de tous.

Propos recueillis par Laurence BOTTERO
Crédit photo : Daniel KAPIKIAN

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