Après des mois de chute libre, la courbe des ventes se redresse enfin. "Le sursaut est très net, note Jean-Marie Ebel, président de l'Observatoire immobilier d'habitat. Dans l'ancien, on compte un tiers de transactions en plus". Le bien le plus prisé par les acheteurs demeure l'appartement. Il représente 87% des ventes, loin devant la maison (11%) et le terrain constructible (2%), dont les prix continuent d'être prohibitifs. Comptez en moyenne 3900 € le m2 dans l'ancien et jusqu'à 5000 € le m2 pour un logement neuf. Entre une villa cossue et un appartement de petite surface, l'azuréen lambda se voit donc rapidement contraint au raisonnable. "Les tarifs affichés dans le département peuvent paraître démesurés, mais ils n'ont augmenté que de 3% en un an, indique Cyrille Nottet, président des promoteurs 06. Ils se maintiennent à un niveau qui correspond aux attentes". Pour les professionnels, le problème majeur se situe du côté de l'offre commerciale. "Nous sommes face à un déficit structurel, analyse Jean-Marie Ebel. Nous ne produisons pas assez de logements, alors que la demande ne cesse de progresser". Résultat, certains secteurs sont à la peine. Faute de programmes immobiliers, les ventes dans le neuf ont reculé de 14% en un an.
Pierine Herbin
Légende photo : Les appartements anciens les plus vendus dans les Alpes-Maritimes sont les 2 pièces (35%) et les 3 pièces (29%). Les 4 pièces arrivent en troisième position (23%), juste devant les studios (13%).
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