GPMM : « Un Yalta pour le port sinon on est mort »

Le port de Marseille étant (encore) en grève, le débat sur l?outil industriel est relancé. D?aucuns espèrent la tenue d?"Assises générales" sur l?avenir de l?activité portuaire.

Le port de Marseille étant (encore) en grève, le débat sur l'outil industriel est relancé. D'aucuns espèrent la tenue d'"Assises générales" sur l'avenir de l'activité portuaire.


Alors que le port de Marseille-Fos connaît depuis quelques jours un mouvement de grève porté par la Fédération des ports et docks CGT qui espère contraindre le gouvernement à valider un accord sur la reconnaissance de la pénibilité des métiers portuaires, le débat sur l'avenir économique de l'outil recommence à alimenter les réflexions.
Le préfet a rappelé que « tout ce qui ralentit l'activité du port est du temps perdu et nuit aux développement en cours » tout en rappelant sur le conflit en cours que « l'on ne peut pas demander à la population française des efforts pour ensuite négocier des conditions pour certaines catégories de personnels. Si les syndicats sont dans leur rôle, les organisations patronales ont fait un peu trop rapidement le lit de ce dont ils sont parfaitement informés. Il faudra que les deux parties tiennent compte du contexte qui a changé entre ce qui a été négocié en 2008 et aujourd'hui. Les enjeux portuaires en Méditerranée se jouent maintenant".
Familier des formules « choc », le président de la CCIMP a réclamé, à l'occasion de la présentation de sa nouvelle équipe, un « Yalta pour le port », faisant écho à la demande de Jean-Luc Chauvin, président de l'UPE13, qui avait, il y a quelques semaines, appelé à la tenue d' « Assises générales du port ». Pour le président de la CCIMP Jacques Pfister, « s'il n'y a pas une rupture violente, et surtout sur les bassins Est, le port est mort. En dehors des croisières, on ne sait pas si on un avenir. Il y a des choix à faire - clairs et tranchants - et que l'on en finisse avec des petits arrangements de technocrates et les discours convenus. Cette situation est fatiguante». « On a l'impression d'être dans une série américaine qui revient chaque année. Chez nous, elle a commencé en 2007 », se désole Marc Reverchon. Le président de l'Union Maritime et Fluviale (UMF) de Marseille - Fos et président du Conseil de développement du GPMM fait son entrée dans la nouvelle équipe de la chambre consulaire. Il sera en charge du dossier.

A.D

Photo : Le port de Marseille-Fos est de nouveau impacté par la grève. En jeu, un accord sur la reconnaissance de la pénibilité des métiers portuaires.
copywright : GPMM

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