Editag au Musée du Louvre de Lens

La société de Meyreuil, spécialiste des technologies de RFID, vient d'équiper le musée du Louvre-Lens. Un sésame qui lui offre une visibilité à l?heure où la société cherche à s?internationaliser.


Créée en 2007, la société, qui a bénéficié à son lancement du dispositif d'amorçage de Provence et d'une aide d'Oseo (aujourd'hui bpifrance), est spécialisée dans les technologies RFID au sein de systèmes communicants. Schering-Plough du groupe Merck ou la régie des transports publics de Marseille RTM comptent ainsi parmi ses clients.
La TPE (C.A 2012 de 700 K€, 11 personnes), cofondée par Frédéric Pithoud et Pierre Moreau, vient d' équiper le musée du Louvre- Lens. "C'est une référence importante pour notre développement à l'international, où se trouve notre marché", indique Frédéric Pithoud, président et cofondateur aux côtés de Pierre Moreau d'Editag.

Ancien directeur de production chez STMicrolectronics, Frédéric Pithoud, qui visait pourtant au départ la clientèle industrielle, a sorti dès 2008 la gamme Monalitag® spécifiquement dédiée à l'identification et la protection des œuvres d'art. Un segment sur lequel il identifie deux concurrents. Simple d'utilisation et intégrée à la scénographie ou à la décoration, le système a depuis séduit le musée des Beaux-Arts de Reims, la Fondation Claude Monet de Giverny et a équipé l'exposition Cézanne-Picasso au musée Granet à Aix-en-Provence en 2009.


L'entreprise, titulaire de 4 brevets, compte sur sa dernière référence pour doper sa visibilité à l'heure où la société cherche à s'internationaliser. Elle a réalisé à peine 4 % de son C.A à l'export en 2012 mais prévoit d'atteindre 15 % cette année. Rien que sur le marché culturel, Editag peut compter sur 55 000 musées dans 202 pays.


Pour se différencier dans l'univers de la RFID fortement concurrentiel, elle table sur ses "performances techniques comme la portée radio, la faible consommation et la miniaturisation des tags" ainsi que sur la facilité à intégrer sa solution aux systèmes de gestion déjà en place au sein d'une entreprise. Le système Editag peut coûter de 5 K€ à 1 M€ en fonction des installations.

L'entreprise consacre un tiers de son C.A à la R&D et prévoit de sortir plusieurs applications nouvelles pour poursuivre sa politique de diversification et renforcer sa présence sur le segment industriel. Elle table sur une croissance à deux chiffres de son activité en 2013 pour approcher le million d'euros. Editag, lauréate du Réseau Entreprendre en 2009, prévoit d'ouvrir son capital d'ici la fin de l'année. Actuellement, il est détenu par les deux cofondateurs et les salariés.

C.HENRY

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