"Catalyse est le chimiste, Résinoplast est le transformateur : deux compétences qui se complètent", résume Gil Vilaça, le tout nouveau directeur de Catalyse, qui se félicite de la nouvelle alliance. En effet, après 23 ans passés à la tête de la société qu'il avait lui-même créée, Alain Périchaud a passé la main au groupe de Reims Résinoplast - son meilleur client - et assure la transition en conservant ses équipes et ses bureaux de Marseille.
Un seul concurrent dans le monde
La société axée la R&D et caractérisation des poylmères, a développé des plastiques "intelligents". En effet, sous l'impact d'un choc, ils émettent une couleur ou s'auto-réparent, à l'image de la peau quand elle cicatrise, et ce grâce à des microcapsules. Une seule société, basée aux États-Unis, serait capable de concurrencer Catalyse dans ce domaine selon le dirigeant.
Un incubateur d'idées
Cette innovation intéresse particulièrement Résinoplast (C.A de 52,58 M€ en 2012, 122 salariés) qui souhaite développer une nouvelle gamme de produits applicables à la fois dans le monde du PVC et celui de l'aéronautique. Filiale du groupe international Kem One Innovative Vinyls, Résinoplast est spécialisée dans l'activité de transformation du PVC pour répondre aux besoins de nombreux secteurs d'applications : automobile, bâtiment, câblerie, emballage, équipements industriels et médicaux. "On utilise Catalyse comme un incubateur d'idées ou une pépinière, explique Gil Vilaça, qui ne veut surtout pas que ce rachat soit perçu comme une absorption de Catalyse. Nous voulons conserver le partenariat et continuer à innover."
Aurélie Thépaut
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