Quelle est la philosophie du Centre des Jeunes Dirigeants ?
C'est une école de formation pour les dirigeants. On en compte 5 000 en France. Le CJD dispose de 117 sections dans tout l'Hexagone. À l'échelle du territoire, elles sont 7, de Marseille à Nice et rassemblent 300 dirigeants dont 100, rien que pour la Cité phocéenne. Notre philosophie consiste à rompre l'isolement du dirigeant, en lui apportant une vision différente, nourrie d'échanges bienveillants et avec une vision objective. C'est un mouvement unique en soi, qui n'est pas dans la logique d'un club business. Nous sommes réellement dans l'amélioration personnelle du dirigeant.
Le 16 octobre vous organisez une plénière autour de Pierre Bellon, le marseillais fondateur de Sodexo, et de sa fille Sophie, qui prendra les rênes de l'entreprise en janvier prochain. Quel est le but de ces rencontres ?
Il y un fil rouge qui nous lie avec Pierre Bellon puisqu'il a été président du CJD Marseille dans les années 60, avant de présider le CJD national. Ce que nous attendons de la rencontre avec lui, c'est qu'il nous raconte l'histoire de Sodexo, de sa capacité à repenser l'entreprise, de comment il a préparé la transmission... Tout ce qui peut nous inspirer et nous faire nous rendre compte que l'on ne peut pas dire que ce n'est pas possible.
Vous avez été élu l'an dernier pour un mandat de deux ans. Quelle impulsion souhaitez-vous lui donner ?
L'enjeu de mon mandat c'est la métropole de richesse. Le travail et les réflexions que nous menons sont passés au prisme de la Métropole. Une soirée est par exemple dédiée à la mobilité sur ce territoire. Nous voulons être des acteurs visibles, collaborer avec les forces vives. Démontrer que nous ne sommes pas seulement un club de jeunes dirigeants.
Propos recueillis par Laurence BOTTERO
Crédit photo : DR
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