Une enquête menée dans 22 régions sur l ? acte d ? entreprendre

L'association Créativallée, le Conseil Supérieur du Notariat, Netco Group, Réseau Entreprendre et la Fondation Entreprendre, en partenariat avec Les Echos Entrepreneur, sont à l?initiative d?une vaste enquête réalisée sur l?envie d?entreprendre des Français. Elle doit servir de base à un appel aux initiatives pour doper l'esprit d'entreprendre.


Es-il nécessaire, au regard des records hexagonaux en matière de création d'entreprises, de forcer le goût d'entreprendre ? Toujours est-il que le sondage réalisé à l'échelle du pays ("L'envie d'entreprendre des Français - Tour des régions 2011") et dont les premiers résultats ont été dévoilés le 8 novembre, doit être un support d'incitation à l'acte d'entreprendre.

9 600 Français interrogés, 22 régions passées au crible offrant une radiographie des entrepreneurs, des freins et des leviers ressentis à la création d'entreprise, de l'attractivité économique de leur territoire...Les résultats de l'enquête, pour sa déclinaison régionale, seront présentés à Marseille le 22 novembre, et dans 7 autres grandes villes d'ici au 15 décembre.

Parmi les quelques éléments qui ont été présentés, on retiendra que 15% des sondés seraient très tentés par l'aventure, projets de création et/ou reprise confondus. 14% envisageraient de créer dans les 3 ans et 7% une reprise. Il faudra mettre des mots sur le fait que l'acte de reprendre suscite moins de vocations.

Le créateur ou repreneur type serait un homme, jeune (entre 18 et 24 ans) connaissant au moins un entrepreneur. Les femmes seraient plus frileuses face à l'entrepreneuriat : 88 % d'entre elles n'envisageraient pas de création (ce que dément au passage le phénomène des Mompreneurs, ces jeunes femmes qui profitent de la maternité pour mûrir un projet d'entreprise).


À la question : "Quand vous pensez à la création ou à la reprise d'entreprise, que vous vient-il d'abord à l'esprit ?", presque la moitié des sondés citeraient "l'épanouissement personnel" devançant d'un point seulement "être son propre patron". Sans surprises, la prise de risques (20% de citation) arrive loin derrière, n'étant pas valorisée en France.

Quant aux éléments capitaux pour la concrétisation de son projet, les aides financières (52%) arrivent en tête mais plus surprenant, le courage et la persévérance (45%) passent devant l'expérience et le savoir-faire (37%).

Sur les freins à l'entrepreneuriat, 48% indiquent l'impossibilité liée à une situation actuelle (salarié, retraité) qui leur convient. 19% seulement évoquent la prise de risque financière comme contrainte. Les sondés, pris dans leur globalité, seraient donc des pessimistes heureux. Satisfaits de leur situation actuelle, ils sont néanmoins la moitié à estimer que leur territoire n'offre pas un terreau propice à la création/reprise.

Enfin, 84% des Français estiment que les médias et les politiques parlent peu ou pas du tout des PME et entrepreneurs. Lisent-ils la bonne presse ?
Des éléments qu'il faudra mettre en perspective avec les spécificités régionales.

A.D

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