Vallat Immobilier renforce ses investissements dans le Sud

Déjà présent à Monaco, le groupe y développe désormais une activité de promotion immobilière. De quoi conforter sa présence sur un marché exigeant mais attentif. Une transversalité dans l’offre qui est depuis longtemps la marque de fabrique d’une entreprise familiale revendiquant certes « faire de l’immobilier, mais pas que ».
(Crédits : DR)

La Côte d'Azur et plus précisément la Principauté de Monaco sont depuis longtemps dans le scope du groupe familial. Positionnée sur le segment du luxe et du prestige, l'entreprise que dirige Joffray Vallat y était jusqu'alors surtout présente pour des activités de marchand de biens et d'administrateurs de biens. La voici désormais aussi actrice en promotion immobilière. Une nouvelle façon d'aborder le marché azuréen qui s'inscrit très précisément dans la philosophie du groupe familial. Car chez Vallat, l'immobilier a son mantra : « faire travailler le cerveau droit ». Comprendre générer du plaisir.

Ce qui - sous la phrase un peu provoc' bien que vraie - exige une entreprise capable de répondre a à peu près tous les sujets. C'est cette transversalité que Vallat Immobilier revendique comme différenciante. De fait, le groupe est capable de prospecter les terrains, de construire, d'assurer la promotion, le financement, les transactions, l'agencement, la décoration, la conciergerie... « Notre déploiement est vertical quand habituellement il est, horizontal », résume Joffray Vallat pour qui son métier, certes est bien « de l'immobilier mais pas que... » C'est aussi beaucoup de services. Et même plus. « Ce que je vends, c'est de l'art de vivre ». Avec tout ce que cela comprend.

Accompagner le changement

« Nous faisons du sur-mesure, nous dénichons les acheteurs, nous gérons le family office, la location para-hôtelière. Nous générons du revenu », explique Joffray Vallat qui rappelle qu'un propriétaire, soumis à l'IFI a tout intérêt à envisager la location d'un bien lorsqu'il n'en n'a pas l'usage. Et sur ce service précis, c'est encore Vallat Immobilier qui s'occupe de l'ensemble des tâches, besoins et accompagnement nécessaires. « Nous mettons notre service hôtelier à disposition », raconte le dirigeant français, rappelant que désormais, toute personne, même fortunée, regarde à la dépense et préfère le faire intelligemment.

Pour demeurer compétitif et attractif, le groupe parie beaucoup sur son service Conciergerie, faisant en sorte de négocier avec tout corps de métier et professionnels du transport ou du service des tarifs bien plus avantageux que si ceux-ci étaient négociés directement par le client. « Les clients fuient les hôtels mais ils désirent pour leurs villas des services hôteliers ». Nuance. Claire. Dont acte.

Développer l'empreinte locale

A Monaco donc, Vallat Immobilier imprime un peu plus sa patte. Un premier permis de construire pour 6 000 m2 et un bâtiment de 10 étages comprenant appartements avec terrasses et performances énergétiques « remarquables » devrait être obtenu courant de ce mois d'octobre.

D'autres projets de remembrements fonciers sont également prévus. « L'idée est d'apporter notre regard », indique Joffray Vallat. Qui pour bien faire, avoue s'être « entouré de compétences ». Si possible, locales. « Nous collaborons avec des architectes locaux. Je veux faire travailler les entrepreneurs du coin ».

En Méditerranée, c'est aussi du côté de la Sardaigne que le groupe français déploie un projet de 10 villas et d'un hôtel, qui feront intervenir des entrepreneurs sardes.

Sur la Côte d'Azur, Vallat Immobilier a aussi posé ses pions vers Les Issambres, pour un hôtel a entièrement restructurer. Pas très loin, à Saint-Tropez, ce sont des villas d'exception qui constituent un projet d'envergure. Une Côte d'Azur que Joffray Vallat avoue avoir regardé longtemps avant d'y déployer le groupe qu'il dirige. A Saint-Rémy de Provence, une business unit a été constituée afin de mener le projet de structuration d'un mas.

Avec son approche prestige, locale et globale, Vallat Immobilier s'inscrit aussi dans l'évolution d'un secteur où « les grands groupes vont devenir des mastodontes et où les indépendants vont devoir parier sur la proximité ».

Sur le développement de l'entreprise familiale, son président demeure à la fois serein et en alerte. Serein sur son business modèle mais en attentif « à s'inspirer des concepts novateurs que je puise ailleurs et que j'adapte à mes idées ». Rappelant que le maître mot, s'il devait en avoir un, serait « le juste prix ».

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