L'aventure parisienne - en tout cas, celle de Station F - démarre tout juste mais elle est arrive à un point de développement important pour la jeune pousse dirigée par Eric Labarre et Cyril Bertschy. Sa technologie, qui "rassemble" les ondes présentes dans un environnement clos et les dirige via un assemblage de miroirs intelligents vers l'appareil concerné, répond en effet aux besoins de consommation qui s'accroissent, ne serait-ce que par la multiplication des objets connectés. Et les connexions wifi n'étant pas toujours optimales, elle permet de combler les manques d'un débit pas toujours à la hauteur des attentes.
Être vue
Installé au CEEI de Nice, Greenerwave cible prioritairement des secteurs tels que les opérateurs de télécommunication, les intégrateurs de technologies, le smart building ou les entreprises avec des employés en mobilité.
C'est donc avec 200 autres jeunes pousses prometteuses que la startup niçoise intègre Station F et le Founders Program qui a pour objectif de porter les entreprises jusqu'à l'international. Mais de cette expérience, il est aussi question d'en retirer "de la visibilité, la possibilité de participer à des événements, de networker... Nous sommes parmi les rares startups à faire du hardware, nous allons essayer de créer un groupe ensemble pour éventuellement mutualiser" précise Eric Labarre.
L'export, ça va fort
Car sur le sujet international, Greenerave est déjà bien avancée. Le CES Las Vegas ou plus fortement le Mobile World Congress de Barcelone lui ont donné l'occasion d'être visible et de rencontrer des possibles clients. "Nous sommes sur un marché BtoB, qui est un marché long. Nos clients potentiels ont besoin de tester la solution, de voir ce que cela donne..." explique le co-fondateur niçois. Du côté de l'Asie et plus précisément de l'ASEAN (Malaisie, Philippines, Thaïlande, Indonésie...), "ça avance vite". Notamment à Singapour où le marché est mature. Le continent africain n'est pas non plus indifférent à la technologie française.
Renforcement
Pour poursuivre les efforts en R&D et activer le développement, une seconde levée de fonds est en cours, d'un montant compris entre 2 à 3 M€. Elle devrait être finalisée aux troisième ou quatrième trimestres. "Nous devons nous renforcer techniquement", dit Eric Labarre. "Des fonds étrangers nous regardent". L'équipe comprend actuellement 8 collaborateurs et 4 chercheurs.