Après les élections municipales, au tour de la Métropole. Et cette fois, c'est Martine Vassal (LR) qui l'emporte largement avec 145 voix sur les 240 du conseil métropolitain. Elle conserve donc son siège à la tête d'Aix-Marseille-Provence, siège qu'elle occupe depuis 2018, élue après la démission de Jean-Claude Gaudin (LR). Les autres candidats étaient, le maire communiste de Martigues Gaby Charroux, le maire LREM de la Roque d'Anthéron Jean-Pierre Serrus et le sénateur RN Stéphane Ravier.
Très émue, elle dit vouloir "concevoir une métropole de projets". "Il faut distinguer les compétences stratégiques et de proximités", explique-t-elle précisant que ces dernières "seront mieux organisées et gérées par le couple commune-territoire". Martine Vassal prévient également qu'il faudra "envisager un nouvel équilibre" financier.
Des compétences importantes
Pour Martine Vassal, cette élection est un beau lot de consolation après sa défaite lors des municipales dans son propre secteur et qui avait conduit son parti à changer de tête de liste. La Métropole dispose de compétences importantes, comme l'aménagement de la voirie, le plan local d'habitat ou les transports en commun à travers 92 communes, dont Marseille. L'un des prochains enjeux politiques sera la fusion avec le département, dont Martine Vassal est également présidente.
Le choix de Martine Vassal était attendu puisque le conseil métropolitain, dont la constitution dépend directement des dernières élections municipales, se compose majoritairement d'élus de droite. La "cohabitation" entre un maire marseillais et un président de métropole d'un bord politique différent a déjà eu lieu entre 2008 et 2014. Eugène Caselli (PS) se trouvait à la tête de ce qui était alors la communauté urbaine.
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