
Pierre Benaros ronge son frein. L'homme, volontiers volubile, ne cache plus son impatience, comme tous ceux qui ont vu leur activité gelée depuis le déclenchement de la crise de la Covid-19. Il faut dire que celle-ci est venue "interrompre des discussions politiques en Israël sur notre technologie", affirme-t-il. Dès lors, bon an mal an, il tente de maintenir le lien tissé en Terre Sainte ces deux dernières années autour du consortium israélo-américain chargé de l'exploitation du champ gazier Léviathan. Car l'ingénieur cinquantenaire, dirigeant-fondateur de la jeune pousse Benaros SAS immatriculée à La Farlède (Toulon) mais pilotée depuis Sophia Antipolis, s'attaque à un gros morceau : découvert en 2010 dans le bassin du Levantin, au large de la côte ouest israélienne, ce gisement est doté de réserves estimées à plus de 500...
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