Playzz veut s'installer dans les écoles

La start-up basée à Marseille commence la commercialisation de son jeu de société qui se veut aussi éducatif. Mais en parallèle, c'est sur un autre projet que planche la jeune pousse, celui d'une offre dédiée aux établissements scolaires à base de matériel imprimable.
(Crédits : Playzz/Youtube)

"Nous avons besoin de votre aide pour trouver la combinaison du coffre, mais faites vite parce que le dragon est là". C'est avec cette conclusion dans une courte vidéo que Playzz lance ses joueurs dans son univers fantastico-éducatif. Au programme une série de petites énigmes, manipulations et diverses réflexions pour atteindre ce fameux coffre. Lors de ses diverses opérations dans des centres commerciaux ou magasins, la start-up marseillaise a pu avoir des retours sur son jeu de société. Mais surtout, Amélie Starace, cofondatrice de Playzz, a pu profiter des retours des professionnels pour faire évoluer son modèle économique.

"Au départ nous voulions proposer notre jeu comme un outil d'animation pour les professionnels que cela soit des magasins ou des organisateurs d'anniversaires, explique-t-elle. Mais leurs retours nous on fait comprendre que cela ne correspondait pas à leur modèle, il fallait que cela génère des ventes. En revanche, ils étaient intéressés par notre concept". Playzz se lance donc dans une nouvelle aventure, celle de la production de son jeu en boîte.

Un premier test avec 1500 boîtes

Le concept reste le même, à la différence près que le rôle du maître du jeu est désormais endossé par les parents. Pour la société, il a fallu dupliquer les puzzles, cartes et autres parchemins pour permettre la participation de six joueurs.

Depuis un mois, "La bataille du dragon" est disponible dans trois Jouet E.Leclerc. "Mais pas dans le Sud, le magasin de ce type le plus proche est à Clermont-Ferrand", regrette Amélie Starace. Au total, 1500 boites ont été produites. "Il s'agit pour nous d'un premier test pour voir ce que cela donne", précise la dirigeante. Les jeux sont aussi disponibles sur le site de la société marseillaise qui continue ses animations pour promouvoir son produit. Elle était notamment au Jouet E.Leclerc d'Orly mi-novembre. L'offre devrait s'étoffer en 2020 puisque deux nouveaux scénarios viennent d'être tournés, ils prennent pour décors le monde de la sorcellerie et des super-héros.

Séduire les enseignants



Fidèle à son objectif lors de la création de Playzz, à savoir utiliser les nouvelles technologies afin de faire évoluer l'éducation en utilisant la tablette comme prétexte pour animer son jeu qui doit développer les compétences cognitives et la créativité, Amélie Starace veut s'installer dans les écoles.

"Nous travaillons sur une solution déclinée pour les enseignants d'écoles primaires. Nous faisons des premiers tests avec un groupe de maîtresses avec qui nous avons échangé sur les réseaux sociaux", avance la dirigeante. Pour répondre aux contraintes d'une classe, Playzz compte s'appuyer sur des ressources imprimables. Un moyen de faciliter l'utilisation des objets habituellement présents dans la boite. Pour financer cela, Amélie Starace mise sur le budget pour le matériel pédagogique des enseignants. "Un dispositif peu connu", glisse-t-elle. Il s'agit d'une enveloppe qui permet divers achats. "Nous voulons commercialiser cette formule en avril".

Pour financer ces projets, Playzz espère séduire des Business Angels. Une première augmentation de capital de 64 000 euros avait déjà été réalisée en juin, avec l'entrée de deux nouveaux actionnaires et le recrutement d'une nouvelle personne. Amélie Starace espère atteindre pour ce nouveau tour de150 à 200 000 euros. Une autre aventure.

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