Comment la Digital Academy continue de draguer les startups

Inspirer les jeunes pousses et s'inspirer de leurs innovations, c'est bien le sens de la Digital Academy installée à Nice au sein du CEEI. Cinq mois plus tard, où en est l'initiative pilotée par la Caisse d'Epargne Côte d'Azur ?

En novembre dernier, elle était portée sur les fonts baptismaux par son "inventeur", par ailleurs président du directoire, Christophe Pinault. Près de deux trimestres plus tard, la Digital Academy continue son bonhomme de chemin et son travail de recherche d'innovation. Tel est bel et bien son but : s'appuyer sur les entreprises qui savent disrupter pour penser, imaginer et surtout mettre en pratique la banque de demain. Vaste chantier, déjà ouvert mais jamais fini. Mais bien entamé.

Action

Car depuis novembre, la Digital Academy est passée à l'action. D'abord en lançant un challenge dédié aux étudiants, l'idée étant de puiser chez les plus jeunes les meilleures idées pouvant être appliquées dans la réalité. Il faut croire que le sujet de "comment améliorer l'expérience client et collaborateur pour être la banque utile de demain" inspire, puisque 333 étudiants ont soumis 86 projets (pour cinq gagnants finaux).

Pépites en or

En sera-t-il de même avec le nouveau challenge lancé depuis le 25 avril ? Toujours axé banque de demain, c'est cette fois vers les startups que la Digital Academy tourne son regard curieux. L'enjeu c'est d'arriver à anticiper quels nouveaux services digitaux seront demandés et comment correctement et intelligemment intégrer les nouvelles technologies dans les relations de proximité établissement bancaire/client. Cependant, en attendant les propositions qui émergeront de ce nouveau brainstorming, la Digital Academy que dirige Sophie Amoroz est aussi passée en phase d'incubation avec dans son escarcelle cinq projets issus de suggestions d'étudiants et de jeunes pousses et qui sont en cours d'expérimentation. Car l'idée finale c'est de passer à l'étape terrain. Indispensable pour tester, valider, adapter si besoin est.

Du côté des collaborateurs de la Caisse d'Epargne Côte d'Azur, on ne boude pas non plus l'initiative de se former au digital. 96 % d'entre eux ont effectué un diagnostic de maturité et de culture digitale et la Digital Academy imagine déjà des "actions de formation originales et multiformes" dit Sophie Amoroz. Parce que c'est ça aussi la banque de demain. Il n'y a pas que la technologie pour faire une banque intelligente réussie.

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