Comment Solidages poursuit la preuve de son concept

Avec ses galettes hyper protidiques, l'entreprise installée à Nice voulait apporter une solution alternative aux patients souffrant de maladies pouvant entraîner une perte de poids. Huit ans après sa création, la prise en charge par l'Assurance Maladie de Protibis signe une nouvelle étape dans son développement
Protibis a été mis au point par Isabelle Prêcheur, chirurgien-dentiste au CHU de Nice. L'équipe poursuit ses travaux de R&D.

C'était l'un des objectifs à atteindre et c'est aujourd'hui une reconnaissance : la prise en charge par la Sécurité sociale des galettes Protibis constitue une nouvelle étape dans le chemin parcouru par Solidages. Née en 2009, issue d'une union entreprenariale entre Cyril Sablayrolles, venu du secteur privé et le docteur Isabelle Prêcheur, chirurgien-dentiste au CHU de Nice, la jeune entreprise a mis au point une galette hyperprotidique et hyper énergétique qui se destinait à l'origine à permettre aux personnes atteintes de difficulté de mastication de pouvoir accéder à une nourriture solide.

Fabrication française

L'usage a ensuite démontré que l'utilisation des galettes convenait certes aux malades atteints d'Alzheimer, mais aussi à ceux souffrant d'anorexie, de cancer, de diabète ou encore aux patients dialysés en séance.

Composé de pur beurre, dépourvu d'huile de palme et d'OGM, de colorant et de conservateur, Protibis est fabriqué en France et distribués dans les Ephad, les hôpitaux et les pharmacies. L'an dernier, une nouvelle saveur - cacao - a été mise sur le marché, complétant l'originelle, nature.

Surtout, au-delà de cette multiple utilisation, ce sont les études cliniques qui - en soulignant que les galettes augmentent le poids, l'appétit et réduisent les carences - ont contribué à valider le concept. Une étude médico-économique, réalisée, elle, par le CHU de Nîmes pointe l'amélioration de l'état nutritionnel des patients. "Protibis peut venir en appoint des compléments lactés, apportant un surplus de protéines, mais peut aussi être une alternative si le patient est las des produits lactés", explique Cyril Sablayrolles.

Effort à l'export

Désormais l'étape du remboursement par la Sécurité sociale atteinte, reste "à nous faire connaître auprès des prescripteurs, médecins et dentistes" dit Cyril Sablayrolles. "Nous poursuivons également la publication d'études cliniques". En parallèle, l'export est aussi un élan que Solidages veut compléter. Déjà présent en Europe du Nord, les galettes niçoises vont étendre leur internationalisation dans certains autres pays d'Europe du Sud. Bien évidemment, les efforts en R&D se poursuivent et l'équipe travaille toujours sur des produits concernant la santé buccale et la nutrition.

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