Comment Shakemyfirm veut aider les entreprises à ne pas disparaître

Imaginée par l'un de co-fondateurs du TedXCannes, cette méthode de formation au management de l'innovation revendique casser les codes classiques pour préférer ceux empruntés à l'univers du jeu, du cinéma et du théâtre.

Sortir du schéma Powert Point/discours intéressant mais peu sexy, c'était tout l'enjeu du projet mené par l'agence Louis Zéro que dirige Fabien Ben N'Sir, le co-fondateur du TedX Cannes. Le constat était bien celui-là : "nos clients nous demandaient de les seconder dans leur politique d'innovation mais nous sentions qu'il fallait justement mieux leur démontrer ce qu'était le management de l'innovation et de la créativité".

La formation comme un jeu

L'équipe se met alors au travail, réfléchit, étudie, compile et ressort avec une méthode forte mais... ennuyeuse. "Nous ne voulions pas de cela", explique Fabien Ben N'Sir. Une visite au salon C2 de Montréal, qui unit les univers du commerce et de la créativité, donne l'idée du principe de Shakemyfirm.

Car de sa méthode pointue mais tristounette, Fabien Ben N'Sir en fait une expérience qu'il promet "inspirante et enrichissante", où se mêlent 40 chefs d'entreprise, PME ou grands groupes dans une session de 48h "qui doit créer un choc". D'où son intitulé, mi-provocateur, mi-réaliste : "48h pour ne pas disparaître". Comprendre que celui qui ne sait pas faire émerger l'innovation est voué à une fin peu glorieuse.

Secouer, secouer

Durant les deux journées, il s'agira de vivre une expérience où se croiseront un ex-colonel de l'armée française capable d'expliquer comment gérer la créativité sur le qui-vive, un économiste qui intervient sur le combat symétrique, des PME qui viennent exposer leur vrais problématiques et qu'il faudra résoudre dans le temps imparti, sans omettre notion de business therapy et session de design thinking... Le tout sans costume/cravate, en sweat à capuche, histoire de peaufiner l'entreprise de déstabilisation. Deux sessions sont d'ores et déjà programmées en région parisienne. Mais Monaco a fait part de son intérêt, le Canada aussi.

Cette méthode façon Orangina et remontée de pulpe a certes demandé une année de conception mais elle doit justement se démarquer de l'existant et "elle doit répondre aux attentes générationnelles. Nous avons voulu tester une méthode basée sur l'expérience humaine" dit Fabien Ben N'Sir. Quand la pratique l'emporte (encore) sur la théorie.

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