Nombreuses sont les villes à déplorer la pollution visuelle que constituent les panneaux de vente ou de location au point d'en arriver à prohiber leur utilisation. Un sujet épineux - et coûteux au vu des astreintes infligées en cas de non respect de l'interdiction - pour les agences immobilières. Avec son logiciel doublé d'une application, Smart Services Connect pourrait avoir trouvé la solution.

Réactivité

Cette jeune start-up, installée au CEEI de Nice, a en effet développé un logiciel qui s'appuie la technologie du beacon, cette balise bluetooth économe en énergie et de taille suffisamment réduite pour être installé discrètement sur un balcon ou à l'intérieur d'un logement. Tandis qu'une plateforme permet au professionnel de l'immobilier de renseigner les détails d'un bien, l'application dédiée, permet elle d'envoyer ces mêmes informations vers l'acheteur potentiel, en mode push.

"Depuis la plateforme, l'agent immobilier adresse la fiche du bien. Le particulier ou le professionnel à la recherche d'un logement ou d'un local commercial et qui aurait renseigné sa requête via l'application dédiée sera averti via une notification dès qu'il passe à proximité - dans un rayon de 100 à 150 mètres - d'un bien correspondant à ses attentes", explique Emmanuel Souraud, directeur général et co-fondateur avec Jean-Denis Paris et Benjamin Mondou de la jeune pousse. Benjamin Mondou, qui en est le président, dirige également l'agence Lafage Transactions, spécialisée dans les biens d'exception.

Diversification

Pour l'heure Smart Services Connect, qui a breveté sa technologie, est en phase de finalisation de l'application appelée Immobilier Connect. Elle sera intégrée à l'application de la FNAIM Côte d'Azur, qui est réalisée par l'agence Wacan à Sophia-Antipolis, et disponible en septembre en étant déployée dans un premier temps sur le périmètre de la métropole Nice Côte d'Azur avant de l'être à l'échelle régionale puis d'adresser le marché parisien début 2017.

Néanmoins la start-up niçoise ne compte pas se limiter au secteur immobilier et envisage d'ici fin 2017, de s'intéresser à d'autres secteurs d'activité. Elle prévoit par ailleurs un chiffre d'affaires de 5 M€ à l'horizon 2019.