Pourquoi Animals BnB applique le principe du collaboratif aux animaux

L'idée est d'appliquer le principe du partage collaboratif d'habitation. Sauf que cela concerne celles acceptant de recevoir nos amis les bêtes. Une idée née à Sophia-Antipolis et qui est actuellement à la recherche d'accompagnement et de financement.

Elle est la lauréate du StartupWeek-end qui s'est tenu à Sophia-Antipolis les 14 et 15 mai. Avec son idée de proposer une plateforme communautaire de réservation de logements entre particuliers de type Airbnb, Marie-Laure Moisset entend répondre à un manque du marché. Car la problématique, cette spécialiste du design et du marketing le vit au quotidien. Elle possède elle même chiens et chats et avoue ne pas être partie en vacances depuis... trois ans. C'est aussi un autre événement triste qui l'a poussé à réfléchir sérieusement à la chose lorsque l'animal domestique de son frère disparaît dans l'incendie de sa maison.

Scénarios divers

Ainsi Animals BnB est née, de la réunion de compétences, celles d'un développeur Cyril Casaucau, d'un designer Fady Sarrat, et d'un expert UX Valériane Dusaucy.

Trois scénarios possibles sont proposés : trouver un logement qui accepte le voyageur et son animal, trouver des hôtes qui accueille l'animal (quel qu'il soit) sans le propriétaire dans la ville où il se trouve et trouver cela dans la ville où le voyageur se rend.

"Trouver un logement qui accepte d'accueillir un animal est vraiment dure... quand en plus, on a une "famille nombreuse", cela devient un vrai challenge. Certains ont la chance d'avoir un membre de la famille qui répond présent mais ce n'est pas si facile que cela. Il faut savoir qu'il y a 100 000 abandons par an en France dont entre 40 000 à 60 000 durant la période estivale selon la SPA", explique Marie-Laure Moisset.

Recherche incubation

Avoir remporté le premier prix au StartupWeekend de Sophia-Antipolis est une visibilité non négligeable mais Marie-Laure Moisset espère désormais pouvoir passer par la case incubation et lever des fonds. "J'aimerais trouver un incubateur à Nice ou à Sophia Antipolis afin de pouvoir m'aider à convaincre des investisseurs. Je crois vraiment à mon projet et j'ose espérer que ce dynamisme va m'aider. Je suis Française et même si je crois en la mobilité et dans le libre choix d'aller voir ailleurs, la France est un merveilleux pays, il ne faut pas l'oublier". Marie-Laure Moisset ne reste cependant pas cantonnée à ce projet et avoue être à la "recherche également d'une entreprise à reprendre de type Entreprise du Patrimoine Vivant. Il y a beaucoup de cédants qui souhaitent prendre leur retraite et qui n'ont pas de fille ou de fils à qui transmettre. C'est toute une histoire qui risque de disparaitre. Et des métiers avec". Comme quoi start-up ou entreprise "traditionnelle", même combat.

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