Le pari gonflé de la Puff Cover

Inspirée du principe de l'airbag, cette housse dédiée au transport d'instruments à corde, utilise le principe de soudure haute fréquence de PVC souple. Une petite révolution dans le monde de l'accessoire, initiée par le marseillais Thierry Sperling. Une campagne de financement participatif est programmée mi-janvier.
La Puff Cover, housse en PVC gonflable, peut transporter guitare ou yukulélé.

L'idée est née dans l'esprit de ce professionnel de la communication, musicien à ses heures et las de porter le poids conjugué de sa basse et de sa housse de protection. C'est en s'inspirant du principe de l'airbag qu'il imagine celle qu'il appelle aujourd'hui la Puff Cover, une housse en PVC souple, mais résistante, parfaitement capable de protéger correctement guitare, basse électrique, violon ou yukulélé.

Essai en 3D

Cependant entre l'idée et la réalisation, il a fallu déterminer le bon matériau et surtout la bonne technique. Durant la phase expérimentale, Thierry Sperling s'est rapproché d'un habitué de la manipulation d'objets gonflables tandis que c'est un autre professionnel, designer, qui a permis de travailler sur la forme à donner au produit, tenant compte pour se faire des contraintes de fabrication du PVC gonflable. D'où un travail préalable en plans 3D. Car, soudé à haute fréquence, ce matériau ne peut se manipuler à l'envi. Ainsi un carré à plat peut rapidement prendre la forme d'un rond, dès qu'il est gonflé.

Côté production, c'est vers Lyon que Thierry Sperling a trouvé "un outilleur, roi de l'électrode", habilité à faire un moule adéquat, ainsi qu'un propriétaire d'usine de soudage haute fréquence. Pour les mensurations, la Puff Cover c'est 125 cm de long et une sangle lui permettant d'être portée comme une valise ou à l'épaule.

Recherche de financement

Si pour l'heure le prototype a été financé sur fonds propres à hauteur de 7.000 euros, une campagne de crowdfunding - pour un montant de 10.000 euros - démarrera le 18 janvier prochain sur KissKissBankBank. "Les coûts de production sont trop élevés pour l'heure pour que le business soit rentable. La campagne de financement participatif va me permettre également de tester les impacts en terme de marketing", explique Thierry Sperling qui possède déjà un site en ligne de présentation, site qui pourra devenir marchand si l'expérience auprès de la "foule" est concluante.

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