La venue d'Emmanuel Macron le 15 mars à Cannes pour un petit-déjeuner spécial zones touristiques internationales a été l'occasion d'en remettre une couche. Une couche sur la nécessité de ne pas s'endormir sur ses lauriers. "Il faut être compétitif" dit-il. Et il explique comment.
Monter en gamme
Le positionnement c'est faire mieux et monter d'un cran. Ou de deux.
"La prospérité reviendra par la montée en gamme. Ce qui fonctionne pour l'industrie, fonctionne pour le reste. La clé de la réussite c'est de catalyser sur les marques de notre marque ombrelle, la Côte d'Azur".
Le classement des quatre villes que sont Cannes, Nice, Saint-Laurent du Var et Cagnes-sur-Mer en zones touristiques internationales c'est donc un élément indispensable pour répondre à l'attente des touristiques internationaux qui fréquentent la Riviera française. Mais si avoir la possibilité d'ouvrir les commerces le soir et le dimanche c'est déjà très bien, avoir des clients, c'est encore mieux. "Mais il n'y pas de prospérité sans flux, et pour avoir du flux, il faut du commerce. Et il faut lutter contre les distorsions de compétitivité". Et les "boulets" fiscaux donc.
Accélération
"Nous en avons encore sous le pied" promet le premier magistrat de la Cité des Festivals, "et nous avons envie d'accélérer". Message envoyé à qui de droit : libérez ces chaînes - ou ses boulets - qui empêchent de jouer à égalité avec les concurrents européens et mondiaux. "Il faut aller au-delà de la possibilité d'avoir des flux. Nous en sommes en sous-régime d'attractivité". Et le moteur, c'est la mondialisation. "C'est comme cela que la Côte d'Azur s'est développée", rappelle David Lisnard, faisant référence à l'Histoire. Celui qui est aussi le président du CRT Côte d'Azur entend aussi impulser une politique qu'il veut attractive et cohérente. Et aller chasser en meute - c'est-à-dire avec tous les acteurs qui le veulent bien, l'aéroport en tête, de nouvelles parts de marchés et de nouveaux événements. La venue de deux nouveaux salons - Trustech (dédié au paiement sécurisé) et IPEM (sur le private equity) - en sont la preuve concrète. "La Côte d'Azur a de l'appétence". Qu'il ne faudrait donc pas brider.
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !