Comment l'ingénieriste Parlym veut accélérer son développement

Sur un marché de l'énergie en pleine évolution, l'entreprise installée à Marseille compte accompagner ces changements pour booster sa croissance. Que cela soit en se lançant sur l'hydrogène ou contribuer au rapatriement de certains sites industriels. Un développement des savoir-faire qui passe, aussi, par des acquisitions.
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Illustration. (Crédits : Christian Hartmann)

L'ambition est forte. Johann Charrier l'annonce, le président-directeur général de Parlym souhaite atteindre les 180 millions d'euros de chiffres d'affaires d'ici 2025. C'est presque deux fois plus que les 100 millions d'euros d'aujourd'hui. "L'avenir nous tend les bras", lâche, optimiste, le dirigeant en poste depuis 2011. A l'époque, le groupe qui fête cette année ses 50 ans est éclaté en une dizaine de sociétés et réalise un chiffre d'affaires de 40 millions d'euros.

"J'ai pris la décision de réorganiser cela, nous révisons nos différentes stratégies tous les trois ans", explique Johann Charrier. Ces étapes trisannuelles permettent de fixer les axes de développement de Parlym grâce à des consultations réalisées en interne sur les compétences à disposition et l'état des marchés sur lesquels l'entreprise basée à Marseille intervient.

Équilibre entre conseil et forfait

L'ETI s'appuie sur 800 salariés, dont 300 sont dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, et compte principalement comme client des acteurs de l'énergie comme Areva ou Sanofi pour qui elle a mené des études pour le site de Sisteron. Elle possède également de nombreuses filiales à travers le monde. L'Afrique est notamment un territoire où le groupe est très actif avec pas moins de huit implantations. Un moyen de répondre rapidement aux projets là où se trouvent les clients puisque les contrats se nouent directement avec des sociétés africaines et non via des intermédiaires ou depuis la France.

"Toutes nos agences proposes les différentes offres du groupe", précise Johann Charrier. Ces offres, se résument en deux grandes familles. Le conseil, c'est-à-dire l'assistance technique ainsi que la maintenance par exemple, et le forfait avec des projets clef en main. "Notre activité est parfaite équilibré entre ces deux offres, c'est une volonté pour nous protéger des risques de variations d'un marché", défend le PDG.

Nouvelles énergies et croissance externe

Et dans les marchés qui bougent, celui de l'énergie n'est pas en reste. L'hydrogène par exemple est sur le devant de la scène depuis plusieurs par exemple. Ce qui n'a pas échappé à Parlym qui travaille sur une première unité de production du plus petit élément chimique. "Le nucléaire prend également de plus en plus de place dans notre activité, la réussite de la transition énergique passe par cette source", explique Johann Charrier. Les envies de réindustrialisation des entreprises et pouvoirs publics sont aussi au cœur de développement de la société marseillaise. Un contrat sur un tel projet a d'ailleurs été signé avec Sanofi.

Pour grandir plus rapidement, Parlym vient de réaliser une opération de croissance externe avec le rachat d'Asymptote PM, spécialisé dans le management industriel. "Cela vient compléter notre savoir-faire, nous avions des insuffisances sur ce domaine", justifie Johann Charrier. Le dirigeant souhaite continuer les acquisitions de société évoluant dans le domaine des énergies vertes notamment. "Nous commençons aussi à regarder dans le secteur de la construction pour développer un plateau d'ingénierie en Europe", ajoute-t-il. De quoi se donner les moyens de ses ambitions.

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