Comment Teach on Mars conforte son leardership

En finalisant une levée de fonds d'un montant de 7 M€, le spécialiste du mobile learning, basé à Sophia-Antipolis, entend se renforcer en terme de partenariats de contenu et surtout, aller encore plus loin en R&D. Des axes stratégiques qui servent l'objectif : être le n°1 européen.
(Crédits : DR)

Ce tour de table, Vincent Desnot l'a soigneusement préparé tant il était essentiel dans la stratégie de développement de Teach on Mars. Annoncée il y a plusieurs mois, cette levée de fond est la seconde pour l'entreprise installée au sein du parc technologique. Elle est surtout synonyme d'une nouvelle étape qui vise à faire grandir encore un peu plus celle qui n'est plus vraiment une startup et qui justement vise à devenir une PME solide.

"Notre ambition est toujours la même, celle d'être un champion européen", redit Vincent Desnot.

Conforter l'international

Si elle est certes déjà présente dans 60 pays au travers de ses clients, l'entreprise sophipolitaine a défini des pays cibles sur lesquels elle est en train de se structurer, principalement l'Angleterre et l'Italie.

En Angleterre, un partenariat devrait bientôt être finalisé avec une société de service, ce qui permettra à Teach on Mars d'être bien représentée sur place.

En Italie, une base est établie à Milan, avec un partenaire qui est également une société de service. Viendront sans doute ensuite l'Espagne et l'Allemagne.

Cependant la levée de fond sert d'autres axes de développement. Elle permet notamment une accélération dans la constitution du réseau de partenaires de contenus. Si une marketplace a été mise en place avec des produits sur étagère, la volonté de Vincent Desnot est d'ajouter des thématiques notamment en développement durable. "Toute apprenant est aussi un citoyen. Nous voulons travailler sur les compétences du XXIème siècle mais aussi sur l'axe citoyen".

Nouveaux usages

L'autre point essentiel est évidemment la R&D. Le nerf de la guerre, c'est bien le terrain technologique. "La bataille c'est de travailler sur les algorithmes", redit le fondateur de la jeune entreprise. Le partenariat passé avec l'INRIA à Sophia-Antipolis va dans ce sens. "Il s'agit de mieux comprendre les besoins de l'apprenant en langage naturel et de créer un programme ad hoc. Comment détecter par exemple le bon podcast qui pourrait servir le programme de formation. Les algorithmes en intelligence artificielle sont capables de créer du contenu qui n'existe pas".

Surtout Vincent Desnot est convaincu ainsi de pouvoir industrialiser en masse du contenu personnalisé. "C'est une aide appréciable dans la progression de l'individu".

Et pour garder des points d'avance, c'est maintenant qu'il faut miser sur la R&D.

"C'est le bon timing. La super appli de dans 3 ans, ça se passe maintenant". Surtout, si le mobile reste au cœur de la stratégie de Teach on Mars, l'entreprise regarde aussi ce que seront les usages demain. "Toute cette algorithmie sera peut-être dans la voiture, la télévision, la montre... Notre valeur va être de pouvoir diffuser le contenu dans d'autres supports du quotidien pour le garder au cœur de l'action. C'est une vision que nous avons et qui doit être financée".

Une vision qui tend aussi à conforter les clients de l'entreprise azuréenne, qui sont principalement des multinationales. Teach on Mars - qui ne communique pas sur son chiffre d'affaires - emploie 60 personnes, dont 45 à Sophia-Antipolis, le reste de l'équipe étant installée à Paris.

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