Pourquoi GSE s'exporte en Inde

Le contractant global installé dans le Vaucluse mise sur la fidélisation de ses clients. Une stratégie qui l'amène à réaliser des constructions partout dans le monde.
(Crédits : Youtube/GSEgrouptv)

D'Avignon à Bombay, il n'y qu'un pas de géant que réalise GSE. Le réalisateur et constructeur de bâtiments installé dans le Vaucluse a signé un partenariat avec la société indienne Avigna pour se lancer dans ce pays.

"C'est le destin", s'amuse, devant le paronyme entre Avignon et Avigna, Roland Paul. Le directeur général de GSE a le rire facile, mais sait parfaitement où mener l'entreprise de 430 salariés et 550 millions d'euros de chiffre d'affaires attendu pour 2018. "Si nous allons en Inde, c'est parce que c'est une demande de nos clients", explique le dirigeant. Le choix de s'associer avec Avigna doit permettre de trouver du foncier plus rapidement, au moins deux chantiers verront le jour pour 2019.

Garder et accompagner ses clients

Car GSE n'en est pas à sa première expérience internationale. Le groupe, qui compte 11 implantations en France, est présent dans neuf pays en Europe ainsi qu'en Chine depuis 20 ans. Sur ses 70 chantiers annuels, il en réalise un peu partout dans le monde à l'image de celui pour Becton Dickinson au Mexique. "Nous essayons d'accompagner nos clients dans les différents pays où ils vont", expose Roland Paul. Si cela concerne les grands groupes, GSE construit des centres pour toutes les tailles d'entreprises.

La stratégie repose sur la satisfaction des clients, 60% de l'activité de GSE se réalise en repeat. Les recrutements vont dans ce sens, avec la récente arrivée d'une responsable satisfaction. "Nous voulons amener au client ce qui est nécessaire pour sa stratégie, je pousse également pour que nous apportions des solutions immobilières", détaille le directeur général en poste depuis 2014.

Un lab pour penser les bâtiments du futur

Pour y parvenir, GSE s'est doté d'un Lab pour concentrer son activité de recherche & développement. L'équipe de 20 salariés travaille sur les tendances autour de la connectivité, du numérique et de l'environnement. Cela permet notamment d'utiliser des maquettes 3D pour anticiper les déplacements et stockage au sein d'un bâtiment. Les clients peuvent aussi visiter les futurs locaux avec des casques de réalité virtuelle afin d'affiner les choix esthétiques ou d'agencement. Une fois la réalisation sortie de terre, GSE peut prévoir la consommation énergétique en se basant notamment sur des données météorologiques.

Si GSE travaille sur plusieurs types de bâtiments, industriels, de bureau ou de R&D, un tiers de l'activité se fait sur les centres de logistiques. Il faut donc anticiper les défis de demain. "Cela a beaucoup évolué, note Roland Paul. Il existe aujourd'hui des centres sur plusieurs étages en centre-ville pour assurer le dernier kilomètre ou de véritables usines à colis capable de préparer des commandes dans la nuit". Une évolution qui se fait pas à pas.

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