Comment Smart Gestion Privée veut pousser l'investissement dans les PME

En mettant en relation directe les entrepreneurs en recherche d'investissements et les PME en besoin de financements. Une façon de lier deux besoins et de le faire dans les règles de l'art, plaident le co-fondateurs de cette société de conseil basée à Grasse. Surtout que la législation s'en mêle.

Entre les entrepreneurs, investisseurs potentiels, et les PME en recherche de monnaie sonnante et trébuchante, il y a parfois sinon une méfiance en tout cas une crainte de mésentente. Pourtant, d'un côté comme de l'autre, le besoin est là et les intérêts convergents. C'est le constat fait au quotidien par Gaël Dubosq, notamment via la banque d'affaires qu'il a co-fondée, Smart Entrepreneurs, qui accompagne dans leurs problématiques de financements, les PME et startups du grand sud-est.

Faire simple et pas compliqué

"L'idée est de mettre en relation l'offre et la demande. Souvent la rencontre entre l'investisseur et la PME se fait dans un contexte amical, sur recommandation, mais tout n'est pas cadré. Le chef d'entreprise se trouve tributaire d'un réseau de contacts. Il faut qu'il ait accès à des informations claires, que la PME évolue dans un secteur qui lui convient... Nous sommes nés de ce constat. L'idée est de permettre au chef d'entreprise d'investir rapidement en ayant le choix et le confort juridique", explique Gaël Dubosq.

Concrètement Smart Gestion Privée oriente le choix en fonction des desiderata de l'investisseur que cela concerne le secteur d'activité, l'implantation géographique, le degré de maturité... Puis il s'agit de mettre en relation directement investisseur et entreprise en recherche de financement. Une étape importante selon Gaël Dubosq, car le lien humain qui se crée est tout aussi important, l'empathie pouvant naître entre les parties étant un lien supplémentaire entre elles. Et puis il y a aussi l'aspect juridique.

Encouragements

Car l'investissement dans les PME, c'est bel et bien un sujet, le fléchage de l'épargne des Français ayant par exemple été une préoccupation signifiée par l'Afic, l'Association française des investisseurs pour la croissance. Et puis il y a les réformes menées par le gouvernement, dont la disparition de l'ISF TEPA, ce dispositif qui permettait d'investir dans les entreprises innovantes et de défiscaliser ou encore l'instauration de la flat tax et son impact sur la fiscalisation des plus-values. Il y aussi pour les investisseurs ayant généré une plus-value, la possibilité de bénéficier de l'article 150 o b ter du Code général des Impôts et qui leur permet de reporter l'imposition à condition de réinvestir 50 % du montant dans les deux ans suivants.

"Tout cela encourage à investir dans les PME", poursuit le co-fondateur de Smart Gestion Privée qui dit vouloir "donner les mêmes outils aux investisseurs privés qu'aux investisseurs institutionnels".

Déjà éprouvé

Si Smart Gestion Privée est née en septembre 2015, elle n'est passée en phase de commercialisation que depuis début septembre. Mais entre temps, c'est via Smart Entrepreneurs qu'elle a "testé" son idée. Validée, au vu de la dizaine d'opérations déjà concrétisées, ce qui permet "d'affiner le processus". Implantée dans le grand sud-est, Smart Gestion Privée s'est alliée à Alienor Partners, basée dans le sud-ouest pour un deal flow essentiellement centré dans un périmètre incluant Nice, Lyon, Montpellier, Bordeaux et Nantes. "Nous souhaitons lier d'autres partenariats" dit Gaël Dubosq. L'objectif est de lever 5 à 10 M€ dès cette première année.

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