De quelle façon PACA va servir le plan de développement de Scalian

L'ETI présente via deux sites, l'un à Aubagne et l'autre à Sophia-Antipolis, redéfinit sa stratégie. Innovation et rapprochement avec les startups en font évidemment partie.

Depuis le début de l'année, il ne faut plus l'appeler Eurogiciel mais Scalian. Dans les faits, l'entreprise de taille intermédiaire conserve bien ses quatre métiers mais désormais réunis sous un même nom. Question de visibilité. Mais sans pour autant gommer les spécificités qui sont celles non seulement d'Eurogiciel mais aussi d'Etop, d'Equert et la dernière arrivée dans le giron de l'ETI, Alyotech.

"Nous souhaitions une identité fédérée autour d'une seule marque, rassemblant l'ensemble de nos activités : le management de projet et les systèmes numériques", explique Christophe Reybert, le directeur général. De fait, l'idée c'est bien "d'afficher l'ambition d'un groupe", qui apparaît ainsi "comme un groupe transverse et non en silo".

Structuration précise

De cette opération redéfinition de périmètre, l'ETI a choisi de distinguer les activités sous deux divisions, l'une "Système numériques" qui englobe les ex Eurogiciel et Alyoteh tandis que l'autre, "Performances des Opérations" réunit Etop et Equert. Ce travail d'identité de marque consiste bien évidemment à "montrer à nos clients notre capacité à accélérer", à aller vite pour servir les défis technologiques. Car Scalian adresse les marchés de l'aérospatial, de l'énergie, du transport et de la défense. Et l'innovation est bien évidemment une donnée intégrée à ce plan, notamment via le L@b, une entité qui structure l'ensemble des initiatives des deux divisions et qui est renvoie directement au Comex.

Ouverture d'esprit

Mais ce n'est pas seulement ainsi que Scalian veut faire la part belle à la créativité. "Nous essayons de plus en plus de faire de l'open innovation. Il existe un écosystème de startup avec lequel nous voudrions réduire le gap. Nous souhaitons notamment nous rapprocher des pépites de la cybersécurité".

Le site d'Aubagne par exemple, avec ses nouveaux locaux, "va disposer d'un espace collaboratif pour accueillir des startups et être au plus proche de l'innovation". D'autre part, Scalian a annoncé fin mars, sa volonté de recruter 90 nouveaux collaborateurs en CDI, rien que pour Provence Alpes Côte d'Azur.

Regard externe

La croissance externe est aussi une autre façon de rester à l'écoute des besoins du marché et d'y répondre en intégrant des compétences. Après Alyotech, acquise en octobre dernier, d'autres opérations du même type sont envisagées au rythme de "une à deux acquisitions par an", confirme Christophe Reybert qui annonce que la prochaine sera probablement à l'international.

L'international, qui représente pour l'heure 10 % du chiffre d'affaires, devrait atteindre 25 % à l'horizon 2020. "D'où le besoin de passer par la croissance externe", insiste le directeur général. L'un des exemples qui vient appuyer cette orientation, c'est le lancement d'une activité à San Diego.

Toute cette stratégie doit porter l'ETI qui pèse aujourd'hui 150 M€ de chiffre d'affaires et emploie 2 200 collaborateurs à 200 M€ de chiffre d'affaires pour 2 600 collaborateurs.

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