La stratégie cousue main de Monpetitbikini

Deux nouvelles marques, un réseau de distribution qui s'enrichit d'un canal original, un concept store physique en projet, le tout agrémenté d'une présence bien ourlée à l'international… ou comment l'entreprise basée à Mougins dessine sa croissance.

Le concept est simple mais efficace. Vendre en ligne des maillots de bain et des accessoires de mode, c'est pratique, facile et l'idée très maline déployée par Audrey Lieutaud en 2010. Depuis, monpetitbikini est devenu le spécialiste de la chose, avec dans son cabas, 4 000 produits et 35 marques, venues des quatre coins du globe, parfois en exclusivité. Un business-modèle qui a fait ses preuves. Mais pour durer il faut innover.

Trio de marques

Ainsi monpetitbikini s'était-il déjà dédoublé en 2015 en une marque en propre avec comme profil, celui d'une marque accessible avec des modèles basiques et bien coupés.

Rapidement devenu la marque n°1 du site, celle-ci a encore progressé en parts de marché en 2016. Mais elle est désormais rejointe par monpetitbikini Studio, une marque identifiée haut-de-gamme, faite à partir de matières recherchées venues de fournisseurs italiens ou espagnols. Et puis il y a aussi monpetitbikini by Noholita, développée avec la blogueuse française et qui correspond elle aussi à un segment de clientèle qui se reconnaît dans ce style très mode. Si la collection comporte douze modèles différents, ceux-ci seront dévoilés au fur et à mesure de la saison estivale, à partir du mois de mars, afin de créer l'attente et l'attention. De la même façon, des événements seront construits autour de cette nouvelle marque tout au long de l'été.

Pas que le canal historique

Une innovation ne venant jamais seule, Audrey Lieutaud n'a pas oublié comment est né monpetitbikini, créé parce que trouver un maillot de bain en plein hiver relevait de la mission impossible. Pouvoir acheter son maillot presque quelque soit l'endroit où l'on se trouve, c'est ce qui a nourrit l'imagination de cette jeune chef d'entreprise qui a décidé d'avoir recours aux... distributeurs automatiques. Déjà testé au cours de l'été dernier, ce canal de distribution original sera sans doute reconduit et étendu. "Cela correspond à notre philosophie de départ", explique Audrey Lieutaud. "Nous voulions aller plus loin et permettre à nos clientes de pouvoir dénicher un maillot quelque soit le lieu d'utilisation ou de trafic comme l'aéroport, l'hôtel, les piscines, les gares ou les aéroports. C'est une façon de compléter notre réseau de distribution".

Lequel comprendra bientôt une première boutique physique, en avril.

Tricotage international

Enclenchée en 2016, l'extension à l'international - en Espagne, Italie, Allemagne et Royaume-Uni - se consolide. Car il faut "s'adapter aux morphologies et aux goûts de ces pays", précise Audrey Lieutaud. L'international représente pour l'heure 15 % du chiffre d'affaires qui devrait atteindre 2,6 M€ pour 2016 contre 2 M€ l'exercice précédent, avec une équipe de 4 salariés. Une progression qui s'explique par des parts de marché grignotées, le tout dans un contexte rendu difficile entre une météo peu clémente et les risques liés à la sécurité.

Un contexte qui évidemment encourage a toujours plus de projets. "Nous allons continuer à renouveler notre portefeuille de marques et allons signer de nouvelles collaborations" indique Audrey Lieutaud qui porte une attention particulière aux réseaux sociaux, un "axe important de la stratégie".

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Commentaire 1
à écrit le 31/01/2017 à 15:41
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L'avantage majeur c'est que c'est pas la matière première qui coûte chère...

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