Comment ADT International se démarque dans l’univers de la traduction

La société de traduction basée dans les Bouches-du-Rhône, a su se démarquer par sa valeur ajoutée dans un univers ultra-concurrentiel. Proposant ses services dans plus de 80 langues, elle s’est constituée en 5 ans d’exercice une clientèle conséquente, faite d’institutions, de grands comptes et de PME.

Domaine extrêmement concurrentiel que celui où évolue ADT International, basée à Châteauneuf-les-Martigues. "En France, il existe 400 entreprises de traduction dignes de ce nom. Et lors les marchés publics européens, nous nous heurtons aussi à la candidature de sociétés basées en Angleterre, en Inde, dans les pays de l'Est. Nous nous différencions donc grâce à la valeur ajoutée que nous proposons", explique Peggy Santerre, sa dirigeante. Et force est de reconnaître qu'ADT International sait mettre ses atouts en avant.

En premier lieu, la réactivité et la flexibilité. "Nous nous démarquons déjà en cela : peu de concurrents peuvent par exemple, dans le domaine juridique, traduire un contrat en croate pour le lendemain. Ce que nous sommes capables de faire... Par ailleurs, nous nous adaptons à tous les formats de fichiers, nous proposons du clé en main, qu'il s'agisse de print ou de documents en ligne. Nous avons investi pour ce faire dans des logiciels. Nous proposons également nos compétences dans près de 80 langues", énumère Peggy Santerre. ADT International possède aussi de la valeur ajoutée en matière d'ingénierie linguistique. "Lorsqu'une usine se construit, il y a une grosse volumétrie de documents à traduire. Il faut notamment se pencher sur la façon dont fonctionne l'usine. Je dois évaluer le nombre de traducteurs sur ce contrat, l'ordre dans lequel traduire les documents..." Elle est enfin l'une des rares entreprises de traduction en France à être certifiée Iso 17100.

Nouveau contrat avec Daewoo

Plus largement, ADT International officie dans la traduction écrite, l'interprétation orale lors d'événements tels que conférences ou visites d'usine. Ce en s'adressant à de nombreux secteurs économiques : médical, juridique, finance, industrie, innovation via la traduction de brevets d'invention... Un positionnement qui a permis à l'entreprise provençale, depuis sa fondation, de passer de 3 à 17 collaborateurs. Des chefs de projets qui pilotent donc tout un réseau d'intervenants externes. "En 2016, nous allons atteindre un chiffres d'affaires qui dépassera 3 M€, après 5 ans de présence sur le territoire". Parmi les clients, des institutions (avec notamment l'obtention du contrat cadre du Ministère de l'Environnement, de l'énergie et de la mer, chargé des relations internationales sur le climat pour une durée de 4 ans), des grands comptes (Véolia, Air Liquide...), des PME et cabinets d'avocats.

L'entreprise s'impose également à l'international, où elle réalise la moitié de son chiffre d'affaires. "Fin 2013, nous avons décroché un important contrat avec le coréen Daewoo. Soit 500 000 dollars pour traduire la réglementation de sa centrale thermique au Maroc. L'inconnue était de savoir comment maintenir le niveau de chiffre d'affaires une fois ce contrat terminé. Mais nous avons travaillé avec leurs sous-traitants, prospecté et réussi à compenser cet apport financier. Et comme nous allons repartir avec un nouveau contrat avec Daewoo, nous devrions passer un nouveau cap en termes de résultats financiers l'année prochaine. La société évolue dans le bon sens", conclut la dirigeante.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.