Pourquoi OPS 2 utilise le smart data

L'agence de communication basée à Nice et à Paris a noué des partenariats avec des spécialistes de la collecte et de l'étude de la donnée. Une évolution, dit-elle, de la demande client qui doit être prise en compte.
David Bosmorin (à gauche) et Didier Palla co-dirigent l'agence OPS2 depuis 2002.

"2015 a été l'année de la consolidation", explique David Bosmorin, le directeur associé de l'agence niçoise née en 2002. Recrutement, mise en place de processus internes et externes, options managériales posées... Les douze derniers mois ont permis à OPS2 d'asseoir une stratégie qui intègre l'utilisation et l'analyse de données. Le big et smart data ont, en effet, pour le dirigeant niçois et son associé Didier Palla, toute leur place dans la façon dont sont pensées, préparées, menées et analysées les stratégies clients. "Nous avons choisi de nouer des partenariats avec Leoo et Spallian, la première étant sur de la plateforme de fidélisation client, la seconde sur le traitement du data". Voilà pourquoi.

Coût

C'est que les demandes du client sont davantage complexes et donc plus exigeantes.

"En permettant le traitement de l'information en amont, c'est une qualité accrue du discours client qui est permis", détaille David Bosmorin. "Les stratégies de différenciation sont recherchées", avec évidemment en ligne de mire le ratio entre acquisition d'un nouveau client et fidélisation du client existant. "Les opérations concernant le marketing relationnel et le marketing stratégique deviennent le fer de lance des entreprises. Notre métier connaît une mutation structurelle importante". A prendre en compte évidemment.

"Auparavant nous avions un budget dédié au marketing. Nous avons investit très tôt les réseaux sociaux et nous nous sommes rapidement rendus compte que nous pouvions mesurer l'impact d'une stratégie. Aujourd'hui, les clients interrogent sur la pertinence d'un choix stratégique, d'un positionnement. On sait leur dire pourquoi il faut être présent sur tel créneau et pas sur un autre. Tout cela c'est le big et le smart data qui le permet".

Les plateformes de fidélisation, permettent, elles, d'analyser le comportement client. Effet addictionnel.

Croissance externe

"L'agence a toujours eu un discours à la fois pragmatique et original", résume David Bosmorin. "Elle va vers un métier qui accompagne les évolutions sociales et économiques de son époque". Et c'est cela qu'il faut voir aussi dans l'opération de croissance externe menée il y a quelques mois avec le rachat de l'imprimerie niçoise Ciais.

"Cela correspondait à une volonté de rester dans notre philosophie d'entrepreneurs. Nous étions arrivés à maturité, et nous nous sommes dit qu'il était opportun de se doter d'un outil de production qui est bien plus que cela. Nous avons conservé l'équipe, rationnalisé les coûts en terme d'achat et augmenté le chiffre d'affaires de 30 %", le faisant passer de 1 M€ à 1,3 M€.

L'imprimerie, en permettant d'éditer des livres à la demande, va aussi offrir l'opportunité d'intégrer le livre comme objet en tant que tel. "Le papier reprend une place significative en tant qu'objet, qui n'est pas du luxe, ni du haut de gamme, c'est du bien fait", au sens artisanal du terme s'entend.

Conquête

Si 2015 a été l'année de la consolidation, "2016 est celle de la conquête", promettent David Bosmorin et Didier Palla. De nouveaux marchés ont été remportés dont celui de Ouest-France, de la Caisse d'Epargne, de Mane, Aliapur, Dispano ou Vinci. Le joaillier Poiret en fait également partie. OPS2 emploie 23 salariés à Nice et Paris pour un chiffre d'affaires 2015 de 2,9 M€.

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