Faire grossir son effectif de 15 à 115 après "juste" un rachat à la barre du tribunal de commerce de Marseille n'est que la démonstration de la détermination de Jean-Marie Santander. Le PDG de Global Eco Power est en effet persuadé que le modèle économique qu'il a adopté va permettre à la PME qui a réalisé en 2014 un chiffre d'affaires de 15,8 M€ de faire grimper celui-ci à 120 M€ d'ici 2017.
Contrôle de la chaîne de valeur
C'est donc la reprise début novembre de Senergies et de ses 97 salariés qui a permis à Global Eco Power de pratiquer un saut certain vers son but. Mais la PME ne compte pas s'arrêter en si bon chemin et prépare déjà une nouvelle opération de croissance externe en intégrant prochainement une entreprise allemande de 7 salariés.
Car la stratégie impulsée par Jean-Marie Santander est de pouvoir contrôler en interne trois parties de la chaîne de valeur : la construction, l'ingénierie et le développement. Jusqu'à présent ensemblier, l'intégration de Senergies lui permet de devenir constructeur de centrales photovoltaïques et solaires tandis que l'arrivée des compétences de l'entreprise allemande lui adjoint la compétence de développeur.
Pour ce qui est de la production d'électricité, l'aixoise préfère revendre les centrales qu'elle construit, et ce pour une raison très simple, explique Jean-Marie Santander : cela permet de dégager du cash. Et donc d'asseoir sereinement la croissance de celle qui ne cache pas désormais viser encore plus haut : les marchés internationaux.
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