« Le regard sur l’écosystème numérique du territoire a changé mais nous devons encore travailler de manière collective » (Vincent Richet, La Coque)

Née pour être une vitrine de toute l’innovation qui se crée et se développe sur le territoire, La Coque n’est aujourd’hui plus toute seule pour mener sa mission, deux autres lieux, à Istres et Aix-en-Provence confèrent à l’ensemble un statut de plateforme logistique, baptisée One Xperience. Ce qui sert la mise en relation entre entreprises et innovations en local mais aussi à l’international.
(Crédits : DR)

Il y a presque 5 ans, La Coque prenait position en plein cœur de Marseille sur le périmètre d'Euroméditerranée avec comme ambition celle de mettre en avant les innovations produites sur le territoire. La smart city et l'IoT étaient alors les sujets prépondérants. « Nous fonctionnons avec un établissement - Euroméditerranée - et deux associations qui sont Aix-Marseille French Tech et Medinsoft, le cluster des entreprises du numérique », raconte son fondateur et PDG, Vincent Richet. Qui rappelle les fondamentaux : « être une structure dédiée à l'accompagnement du territoire et mettre en connexion l'économie réelle et l'économie de l'innovation. Sans oublier que certaines entreprises, créées il y a plus de trente ans, innovent aussi ». Voilà pour la base originelle.

Créer la connexion entre entreprises et innovation

Mais celle qui n'était, au départ, qu'un show-room de 426 m2 s'est transformé entre temps en plateforme logistique pour aider les entreprises à se rencontrer. Aujourd'hui OneXperience, c'est, outre La Coque, le Château des Baumes à Istres et le Carrefour de l'innovation à Aix-en-Provence. Trois lieux pour servir la stratégie. Qui s'est elle aussi affinée avec la crise.

« Nous nous sommes digitalisés - plateaux télé, webinaires, plateforme pour réaliser des événements virtuels et hybrides. Cela sert pour des roadshow par exemple. Cela sert la volonté de mener des événements de façon hybride. Cela s'adapte mieux aux rythmes des entreprises », souligne Vincent Richet.

L'intégration du Château des Baumes est précisément l'illustration de ce qu'un tel outil peut permettre en termes de visibilité et reconnaissance. Car le territoire de Ouest Provence souffre d'un déficit de notoriété. « Nous ne voulons pas faire de l'innovation pour faire de l'innovation mais pour digitaliser l'offre disponible. Aître et se connecter des filières comme l'industrie, la logistique ou l'armée. Il y a un potentiel pour nos acteurs de l'innovation, qui regardent Lyon ou Paris alors qu'ils sont sur un territoire où beaucoup reste à faire. Ce Château nous permet de créer une passerelle entre Aix-en-Provence, Marseille et l'ouest Provence ».

Servir l'attractivité du territoire

Trois outils qui doivent aussi servir à l'attractivité du territoire et à la venue d'entreprises exogènes, ce qui se fait en commun avec Provence Promotion, l'agence de développement économique. « Nous agissons de deux façons, en recevant des entreprises chez nous, parisiennes ou étrangères et en travaillant - avec Euroméditerranée et Provence Promotion - avec un collectif international, Le Village francophone, où on crée des connexions entre les territoires français et les territoires internationaux francophones ». C'est notamment ce qui a été mené lors du récent Mobile World Congress, qui s'est tenu il y a quelques jours à Barcelone. Une démarche qui également pour objectif d'aller identifier des startups de tous pays, susceptibles d'être intéressées par l'écosystème métropolitain. Lors du CES las Vegas de janvier dernier, ce sont 21 entreprises qui ont été repérées et qui vont découvrir le territoire.

« Le regard sur l'écosystème numérique a changé. Nous avons toujours la réflexion qui dit « nous allons faire un séminaire dans le Sud, c'est très bien, nous irons rencontrer deux trois structures innovantes. Mais la plupart repartent ensuite en ayant compris que l'écosystème est riche. C'est en cela que le regard a changé. Mais nous devons encore travailler de manière collective ».

Un acteur économique chaque semaine

Pour rappel, depuis ce début novembre, La Tribune et BFM Marseille s'unissent pour proposer chaque semaine une chronique éco, baptisée Marseille Business, qui décrypte l'économie du territoire, ses enjeux, ses défis, les réussites et les problématiques. Tous les mardis, un invité vient apporter son éclairage sur une thématique précise.

La chronique est animée par Sophie Hebrard pour BFM Marseille et Laurence Bottero, rédactrice en chef du bureau Provence Alpes Côte d'Azur du quotidien économique La Tribune.

BFM Marseille Provence : canal 30 de TNT Régionale, les box canal 284/516 (SFR), 375 (Orange), 362 (Bouygues), 916 (Free) , sur bfmmarseille.com, en replay sur la plateforme gratuite VOD "RMC BFM PLAY" et l'application dédiée à télécharger.

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