Comment l'aéroport Nice-Côte d'Azur garde son rang de numéro 2 français

Avec près de 14 millions de passagers en 2018, la plateforme aéroportuaire continue de s'envoler. Un résultat qui tient certes à sa position géographique mais surtout à des choix stratégiques.
L'aéroport Nice-Côte d'Azur.

13,85 millions exactement. C'est le nombre de passagers - soit 500 000 de plus que l'année précédente ayant transité en 2018 par le premier aéroport de l'Hexagone, après Paris : Nice-Côte d'Azur. Un titre qui se confirme au fil des ans, la privatisation intervenue en 2016 - le groupement italien Atlantia ayant remporté la mise - n'a rien changé au positionnement choisi. Pilote aux manettes depuis 2013, Dominique Thillaud confirme bien que si « l'année a été bonne sur tous les segments », c'est le fruit d'une stratégie claire, qui comprend notamment le fait que « nous n'achetons pas de trafic, nous faisons zéro charter ».

Et puis « nous avons désaisonnalisé notre activité », souligne le président du directoire, ce qui permet à la plateforme azuréenne d'enregistrer huit mois consécutifs avec un nombre de passagers supérieur à 1 million. Reste la période de novembre à janvier, moins fréquentée, mais « nous espérons être attractifs avec une politique de baisse des redevances ». Ce qui est certain, c'est que Nice Côte d'Azur tire sa force de son internationalisation. Pas un acteur économique qui n'en fasse l'un de ses arguments phares. Et de fait, avec 121 destinations, dont 97 à l'international, vers 43 pays, la plateforme aéroportuaire marque sa différenciation et son attrait, portant du même coup celle du territoire.

Une extension pour le Terminal 2

La nouvelle route vers Moscou, annoncée à partir d'avril prochain et opérée par S7 Airlines, ainsi que celle d'Ural Airlines, qui dessert l'aéroport de Moscou-Joukovski dès le mois de mai démontrent l'effet de la libéralisation des droits de trafic. Kuwait Airways proposera deux liaisons hebdomadaires dès juin.Toujours ardemment souhaitée, une liaison avec la Chine ferait le bonheur des acteurs économiques.

Et parce que croissance rime avec cadence, le Terminal 2 verra en 2023 une extension qui « ne sera pas low cost », insiste Dominique Thillaud, et qui sera précédée en 2021 d'une nouvelle jetée afin d'augmenter le nombre de portes d'embarquement. Tout cela afin d'accompagner l'objectif : atteindre 18 millions de passagers à l'horizon 2021.

EN CHIFFRES

  • 13,85 millions de passagers en 2018.

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Commentaires 2
à écrit le 06/03/2019 à 19:14
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Le titre de l'article est erroné : il s'agit du 3ème aéroport français le plus fréquenté après CDG et Orly. Si on veut être 2ème, il faut parler en terme de ville / agglomération.

à écrit le 06/03/2019 à 11:51
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Souhaitons que la privatisation de l'aéroport de Nice ne sera pas le naufrage de celle de l'aéroport de Toulouse. Pour en connaître plus sur ce désastre, lisez "L'empreinte du Dragon" de Jean Tuan chez CLC Editions. Une lecture "croustillante"...

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