Qui est Edouard Cailleau, le futur président du CJD Marseille ?

Jeune entrepreneur, pilote de Coockpit spécialisée dans la transition digitale, le successeur de Mathieu Capuono à la présidence du Centre des Jeunes Dirigeants veut contribuer à faire bouger le territoire. Ou comment avoir un rôle politique au sens premier et noble du terme.
(Crédits : DR)

Edouard Cailleau n'est pas Marseillais. Enfin disons qu'il n'est pas né dans la Cité phocéenne. Pourtant, c'est bien au bord de la Méditerranée qu'il dépose bagages et projets en 2012, arrivant depuis le nord où il a réalisé ce qui est parfois le rêve des startupeurs : revendre son entreprise à un fond d'investissement.

Intraprenariat

A Marseille Edouard Cailleau devient responsable marketing et communication des activités tour-opérateurs de Dune, filiale de Genairgy, le fonds à qui il vient justement de céder sa petite entreprise. Un poste qui ne nourrit pas totalement ses envies d'entreprendre. Il faut dire que sa première entreprise a vu le jour, lorsque Edouard Cailleau avait... 14 ans. Alors, en 2013 il développe une activité au sein de Dune, autour du snorkelling, en mode intraprenariat. "Il nous fallait réfléchir à un projet afin d'atteindre une cible plus large", explique Edouard Cailleau. Il faudra quelques travaux de R&D pour mettre au point un produit qui permette de structurer la logistique et digitalise totalement les processus métiers. Edouard Cailleau aurait pu en rester là, d'autant qu'entre temps il a pris des galons, devenant directeur France et Moyen-Orient de Dune puis directeur des opérations du groupe. Seulement, voilà, "j'aime partir d'une feuille blanche".

La force de l'ADN

En 2017, il met donc Coockpit sur orbite, cabinet de conseil et développement en solutions numériques. Une façon de donner aux entreprises ce qu'il a appris dans ces propres expériences entreprenariales. Et c'est exactement avec la même philosophie qu'il entrevoit ses nouvelles fonctions au sein du Centre des Jeunes Dirigeants. "Le CJD est pour moi une façon de redonner tout ce qu'il m'a apporté". Entré il y a 4 ans au sein du mouvement patronal français, Edouard Cailleau loue sa capacité à briser la fameuse mais bien réelle solitude du dirigeant. Et à pousser à prendre des risques. En l'occurrence à quitter le confort d'un poste assuré au sein d'un groupe pour créer sa propre entreprise. "Le CJD m'a rappelé mon ADN profond. Et j'y ai également appris qu'avant de changer les choses, il faut changer soi-même".

Le sujet de la transition digitale justement ? Déjà adressée par la création d'une commission digitalisation l'an dernier. L'apport d'Edouard Cailleau se fera plutôt du côté de l'agilité avec la création l'an prochain d'une commission dédiée. Car son ambition c'est "de faire bouger le territoire". A ceux qui voient le CJD comme un mouvement non politique, le président marseillais répond qu'il est plutôt un mouvement politique non partisan. "Politique car acteur de la cité". Un challenge supplémentaire en perspective...

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