Spécialisée dans la conception et le développement des vecteurs peptidiques capables de favoriser l'adressage des médicaments ou d'agents d'imagerie dans les organes, notamment le cerveau, et les tumeurs, la start-up marseillaise va utiliser sa technologie propriétaire pour transporter dans le cerveau, des anticorps destinés au traitement d'une maladie neurodégénérative.
Verrou technologique
Il va sans dire que le partenariat avec Sanofi sonne comme une reconnaissance pour la petite entreprise née en 2005. Sa technologie vise en effet à lever le verrou que constitue la barrière hémato-encéphalique et qui a pour rôle de restreindre le passage d'agents thérapeutiques ou d'imagerie du sang vers le tissu nerveux.
Accords de R&D
Surtout, ce rapprochement valide la stratégie de l'entreprise qui consiste à conclure des accords de R&D avec des sociétés biopharmaceutiques afin que celles-ci, via la plateforme propriétaire de Vect-Horus, génèrent de nouvelles entités chimiques brevetables, basées sur la vectorisation des candidats médicaments.
Spin-off du laboratoire de neurobiologie NICN-UMR7259 (laboratoire mêlant CNRS et Aix-Marseille Université) Vect-Horus a été identifiée comme l'une des 15 succes stories par le CNRS parmi les 1 000 entreprises issues de ses laboratoires. Vect-Horus emploie 17 personnes, majoritairement dédiés à la R&D.
Laurence BOTTERO
Crédit photo : DR
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