? Tout projet, qui peut apporter du positif à Marseille, est à soutenir ? .

En apportant leur soutien au navigateur marseillais Marc Emig, les réseaux économiques de la place veulent porter l?image d?une ville dynamique par delà les frontières.

Tous ensemble, tous ensemble. Les réseaux économiques - CJD, Upe 13, Cgpme13, Sport & Business Club, Club Viveris (la CCIMP ne s'est pas exprimée)... - militent pour que Marseille change de rubrique dans les médias. "Nous, acteurs économiques, nous engageons aux côtés de Marc Emig, pour la réussite du projet Ensemble autour du monde, au service du rayonnement et de lʼattractivité de notre ville, Marseille."


C'est par cette lettre d'intention que quelques réseaux économiques ont signé leur engagement au projet qui doit permettre à Marc Emig dʼêtre en 2012 le premier Marseillais à participer au Vendée Globe. Une façon de restaurer le "capital image" de la ville, entamé ces derniers mois par les grèves et autres agitations.


"On ne parle que de choses négatives et le regard extérieur sur Marseille est injuste. Ce projet est une véritable opportunité de mobiliser et dʼécrire Marseille en challenges", s'enthousiasme Gérard Leseur, le président du Club Viveris. Pour Jean-François Bataillard, secrétaire et fondateur du Sport & Business
Club, "il y aura des retours sur investissements avec lʼimage et les médias. Mais surtout, cʼest notre ville qui se baladera autour du monde".


"Oui, Marseille a une mauvaise image. Mais il y a ici des projets dʼenvergure qui représentent lʼavenir. Le projet de Marc représente un effet levier économique important pour une entreprise", est convaincu Gilles Brunschwig, président de la Cité des Entrepreneurs dʼEuroméditerranée.  "Marseille est une ville de paradoxes : situation politique idéale, ouverte sur la Méditerranée mais la seule chose que l'on retienne, cʼest le foot et les déboires : Je dis non ! Ce qui nous plait particulièrement dans ce projet, cʼest lʼidée dʼun homme qui prend des risques : on a lʼhabitude de travailler sur la prise de risque", affirme pour sa part, sans ironie, Pierre Allary, président de la CGPME 13.


Pour Nicolas Chabert, président du CJD Marseille, "tout projet, qui peut apporter du positif à Marseille, est à soutenir. Marseille se met à gagner depuis quelques années : Capitale européenne de la culture, Forum mondial de lʼeau. Le problème est le manque de croyance : il faut que le OUI devienne possible".

A.D

Photo (de gauche à droit) : Marc Emig, Gérard Leseur, Nicolas Chabert, Gilles Brunschwig

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