Polytests Industrie s'allie avec la marocaine Copti

La TPE basée à Gardanne et spécialisée dans la conception de bancs de contrôle pour taxis et camions vient de signer un partenariat de co-développement avec Copti, distributrice de réseau de contrôle technique au Maroc.

Dépositaire de deux brevets européens, l'un pour TaxiTest, l'autre pour ChronoTachyTest, deux innovations qui permettent de contrôler la fiabilité et la sincérité des compteurs taximètres et tachygraphes, Polytests Industrie vient se signer un accord de co-développement avec la marocaine Copti.

Développement d'envergure

Si le co-développement est l'option choisie par Edmond Purguette, c'est que le PDG de l'entreprise basée à Gardanne n'a pas d'autre choix pour développer sa petite entreprise. En effet, au Maroc - contrairement à la France - les structures qui installent les compteurs des taxis et camions ne sont pas celles qui sont en charge de les contrôler. Copti, installée à Salé près de Rabat, est justement spécialisée dans la distribution de contrôle technique via la marque C.Tachs. Et l'objectif de Copti est d'étendre son service à l'ensemble du Maghreb.

Création d'emplois

Une opportunité de développement également pour Polytests Industrie qui fournit à Copti, grâce à ses bancs innovants - la TPE gardannaise a également mis au point un banc d'essai pour le contrôle du bridage des cyclomoteurs -, une certaine avancée technologique. Conséquence, des emplois vont être créés, une douzaine à terme à Gardanne, où est conservée la conception électrotechnique et informatique des appareils, tandis que la structure marocaine prend en charge la fabrication mécanique des bancs d'essais. Avec un chiffre d'affaires de 25 K€ en 2014 et "des milliers d'euros investis en auto-financement dans la R&D", précise Edmond Purguette, Polytests Industrie vise un résultat de l'ordre de 200 K€ pour le prochain exercice.

Un modèle à reproduire

Ce co-développement initié avec le Maroc, Edmond Purguette aimerait beaucoup le multiplier. "Nous recherchons des partenaires à l'étranger en capacité d'assurer sur place la promotion de nos matériels auprès des autorités compétentes, puis l'importation directe ou l'importation au travers d'une entité à créer pour fabrication partielle et distribution". Et parce que le financement est toujours le bât qui blesse, le PDG gardennais avoue rechercher activement des fonds publics et privés.

Laurence BOTTERO
Crédit photo : Polytests Industrie

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